# Société

AlimEco

Une alimentation saine et respectueuse de l’environnement, pour tous !

Nous sommes allés à la rencontre de l’association AlimEco dont l’objectif est de développer l’accès à une alimentation saine, de qualité et durable dans les quartiers de Bagatelle, la Faourette, Papus, Tabar et Bordelongue (BaFaPaTaBor) à Toulouse.
L’association mène toutes les semaines une distribution de colis alimentaire et a ouvert une maison de l’alimentation pour que les habitants puissent se retrouver autour des questions du bien manger.

AlimEco agit dans un esprit de solidarité, de convivialité, et favorise le vivre ensemble.

Prise de son, Réalisation, Photo :  Marie Cheneval
# Société

Les herbes folles

A Toulouse, le quartier de la gare est en pleins travaux et surtout en pleine mutation. Au 37 chemin de Lapujade, en bordure de la voix ferrée, Les Herbes Folles est un projet de tiers-lieu urbain. Le site réunit un pôle d’activité dédié à l’économie sociale et solidaire, un projet d’habitat participatif ainsi qu’un nouveau cinéma mêlant création et diffusion. Sur cet espace de 9000 m2 dans le quartier de Bonnefoy, les structures présentes créent un lieu collaboratif mêlant culture, insertion et écologie.
C’est dans cet espace en pleine transformation que je suis allée à la rencontre des personnes qui portent le projet.

Prise de son, Réalisation, Photo :  Marie Cheneval
# Société

Des sourds montent sur scène

Entre Toulouse et Rabastens, des artistes sourds et entendants se réunissent lors de journées de création proposées par la Compagnie La Bobêche. Mathilde Henry, directrice artistique et comédienne, collabore depuis près de dix ans avec Emilie Rigaud, comédienne et marionnettiste sourde. Pour répondre au manque d’artistes sourds dans le spectacle vivant et à la carence en formation à leur égard, les deux artistes ont rassemblé une équipe de sourds et d’entendants, accompagnée par une interprète en langue des signes françaises. Marionnettes, théâtre d’objet, conte, danse occupent l’espace de création de ces laboratoires, dénommés Labo-Bêche, voués à voir émerger de nouvelles collaborations bilingues, à promouvoir la LSF sur scène tout en en questionnant la place sur un plan artistique.

Photo :  Mathilde Henry
Prise de son, Réalisation, Montage :  Claire kachkouch Soussi
# Société

Un Eté à la Croisée des Parcs

Ré-écoutez le direct sur le marché de la Faourette à Toulouse, pour le lancement de la 4ème édition « Un Ete à la Croisée Des Parcs ».
Un été à La Croisée des Parcs, qu’est-ce que c’est ? c’est une multitude de dates à Toulouse et durant l’été sur trois lieux emblématiques le Petit bois de Bagatelle, le Parc de la Faourette et le Parc des Merlettes dans le quartier de Papus.
Le programme ? C’est ce qui est détaillé sur ce plateau radio animé par Agnès Gontier de Résonance Sonore et Cécile Cabarrou de Campus FM Toulouse avec les différents acteurs, partenaires associatifs et institutionnels, les artistes et les habitants qui se sont mobilisés pour vous animer cet été. On va parler spectacles, guinguette, ciné-concerts, espaces de jeux, fête de l’autonomie alimentaire et de la transition écologique et bien sûr de nombreux concerts …Une programmation riche et collective. A découvrir en ré-écoutant et également en format PDF à ce lien.
On remercie à la technique Francois Berchenko !

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Portraits de personnalités inspirantes

Les élèves de 4ème du Collège Antonin Perbosc d’Auterive proposent à l’écoute leurs chroniques sur des personnalités inspirantes qui défendent à leurs yeux une ou des valeurs de la République.
Après une réflexion sur les notions de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité … Les élèves se sont appropriés les actions de militantes des droits civiques, d’artistes, de politiques, de sportifs ou encore de figure historique pour remettre nous partager ce qui les inspirent chez eux.
Voici 10 chroniques réalisées au printemps 2023 regroupées dans une émission de radio :

Un projet porté par l’Association Résonance Sonore dans le cadre des Parcours Laïques et Citoyen de la Haute Garonne – Intervenants Agnès Gontier et Mathias Guibaud en classe de français de Madame Edith Marot

# Société

Saisir le réel, entre illusion et vérité

Agnès Gontier de Résonance Sonore a été interviewée par Juliette Husson de Campus Fm dans le cadre du Festival Radiophonie. Comment raconter le réel ? Retour sur expérience avec quelques exemples de situations qui demandent à s’adapter. Saisir le réel, entre illusion et vérité, une heure pour mieux comprendre sa démarche de documentariste sonore : « En tant que documentariste sonore j’aime bien dire que je : « raconte des histoires ». Pour moi l’approche du documentaire sonore est tout autant l’art de saisir le moment présent que de le mettre en scène. Telle une chasse aux papillons, je tente de capturer les paroles singulières et le timbre de voix, unique, des personnes rencontrées ainsi que la palettes sonores des lieux traversés. Dans un second temps, vient le temps de la ré-écoute, de la ré-appropriation, de l’assemblage harmonieux pour donner corps aux personnages, à une histoire. Je la veux avec du rythme, avec des respirations, avec des sons qui permettent à l’imagination de s’envoler dans cet autre espace qui n’est ni le réel à l’état brute, ni une fiction, mais le réel sous un regard : un documentaire. » Agnès Gontier

# Société

Rénovation urbaine ou pulvérisation humaine?

Que détruit-on quand on démolit un bâti ?

Jacques habite dans le quartier de la Reynerie à Toulouse depuis 40 ans. Son immeuble est censé être détruit, cette année en 2023. Depuis, il milite avec un collectif d’architectes et d’habitant.es pour défendre la rénovation des bâtiments de la Reynerie voués à la destruction. Lorsqu’il est question d’habitat, il ne s’agit pas de parler exclusivement des bâtiments, mais bien des personnes qui y vivent et qui doivent affronter la violence que représente la destruction de leurs bâtis.
Jacques, comme tant d’autres, se bat pour garder son appartement. Un appartement où il a vu le quartier se transformer, les arbres pousser, la vie évoluer. Face à la destruction, ce collectif se bat chaque jour pour une vision urbanistique différente, loin des profits, plus humaine et plus écologique.

Prise de son, Réalisation, Montage, Acousmatique :  Mathias Guilbaud
# Les habitant-e-s se la racontent !

Bordelongue: « Faut tout un village pour éduquer quelqu’un. Tout un quartier aussi. »

Comment grandir dans un quartier comme celui de Bordelongue ?
Deux jeunes se livrent sur leur quartier, leurs souvenirs et nous dévoilent leurs parcours. Tous les deux ont vécu leur enfance à Bordelongue. Un quartier qu’ils connaissent par cœur et qu’ils ont vu changé au fil du temps. Entre sentiment d’exclusion et recherche de bulles d’air permanente, ces deux parcours nous racontent la difficulté et la force d’être jeune, aujourd’hui, dans un quartier. 

Paroles du réalisateur – Mathias Guilbaud

Ce tournage fut le plus atypique de tous. Nous avions rendez-vous en dehors du quartier, l’un est venu, l’autre est au téléphone.  De plus, à la demande des deux personnes, j’ai dû transformer leurs voix pour les anonymiser. À mesure que le tournage avance, je comprends leurs raisons. Ils me racontent leurs histoires, leurs visions et je me sens alors terriblement chanceux d’avoir accès à ces mots sûrement difficiles à sortir. En les écoutant, ce n’est pas seulement de la chance que je ressens, mais aussi et surtout une nouvelle forme de compréhension des différentes dynamiques présentes. 

Paroles de Marie-Christine Jaillet – Directrice de recherche  au CNRS, Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST), Université de Toulouse

Être jeune

Difficile d’être jeune quand on habite un de ces quartiers trop souvent sous les feux d’une actualité qui les associe à la drogue, à la violence, à la délinquance. Bien difficile d’expliquer qu’ils valent beaucoup mieux que ce que l’on en dit, qu’ils ne se réduisent pas à leur « mauvaise réputation ». Celle-ci colle à la peau de leurs habitants comme un stigmate et leur tient lieu d’identité aux yeux de ceux qui n’y vivent pas et qui en restent à ce que les médias et la rumeur en rapportent. Comment dire qu’on y a appris, comme nulle part ailleurs, la diversité des cultures, des origines, la solidarité ? Pas d’angélisme cependant, l’échec scolaire n’en est pas absent, pas plus que le chômage, les petits boulots ou la précarité, qui constituent le quotidien d’une partie significative de la jeunesse des quartiers. Le deal lié à la drogue est, lui aussi, bien présent et avec lui la police. Face à face crispé le plus souvent. Comment, malgré tout, tracer son chemin ? Certains y parviennent, réussissant scolairement et professionnellement. Comment se retrouver entre « potes », pour vivre simplement « sa vie de jeune », sans susciter les soupçons, la méfiance, quand si peu de lieux le permettent ? Et quand on sort du quartier, comment trouver sa place alors qu’on a le sentiment d’être jugé, d’être peu considéré, que l’on est confronté aux discriminations, au racisme ? Face à ce « dehors » que l’on ressent comme si peu accueillant, la tentation est forte de se réfugier dans son « quartier cocon », au risque cependant de s’y enfermer…
Au moins, même si elle n’est pas « un long fleuve tranquille », ils en parlent, de leur vie dans ces quartiers, les garçons, quand les filles, elles, se taisent… Que raconteraient-elles de ces quartiers où, bien qu’elles y soient moins visibles, elles vivent ? Sans doute un autre récit…

« Les habitant-e-s se la racontent ! » : un projet porté par la Régie de Quartier Desbals Services et l’association Résonance Sonore Lauréates de l’appel à projet : « Mémoires des quartiers, histoires en mouvement » lancé par Toulouse Métropole – Exposition visuelle et sonore à la Bibliothèque Saint-Exupéry à Bagatelle du 4 avril au 9 mai 2023.

# Les habitant-e-s se la racontent !

Papus: « De tout temps, ce quartier a toujours eu une forme de liberté », Rachid et Marion

Rachid et Marion travaillent à l’école Papus. Marion y a habité toute son enfance, Rachid, lui, pour l’avoir côtoyé toute sa vie, le connaît comme sa poche. Tous les deux nous livrent leurs rapports à ce quartier unique, sans barre d’immeuble, habillé de pavillons. Un quartier profondément marqué par l’usine AZF. Iels nous partagent leurs souvenirs de la disparition des commerces aux détails qui font que Papus, est Papus.

Paroles du réalisateur – Mathias Guilbaud

Si l’explosion d’AZF a éminemment transformé leurs vies, Rachid et Marion restent très attachés à ce quartier atypique. J’ai très vite ressenti que pour elleux, Papus était un quartier à part, différent et paisible. Au fur et à mesure de notre entretien, Rachid et Marion ont partagés leurs souvenirs, leurs regards sur ce quartier qui témoignent d’un passé commun. Iels ne viennent pas du même endroit, mais iels ont le même amour pour Papus, un amour qu’iels essayent de transmettre aux enfants de l’école où iels travaillent.

Paroles de Marie-Christine Jaillet – Directrice de recherche  au CNRS, Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST), Université de Toulouse

Oui, Papus est un quartier singulier, non pas parce qu’il serait le seul à avoir une identité propre – c’est le cas de chacun de ces quartiers et, généralement, « c’est toujours mieux chez soi qu’à côté » – mais par sa forme : pas de ces tours ou barres, caractéristiques de cet urbanisme des années 1960, même si beaucoup ont, depuis, disparu du paysage urbain, mais des petits immeubles et un semis de maisons posés dans un grand parc… tout près de ce qui a été l’usine AZF (l’ONIA auparavant). Tout près, parce que Papus doit son existence à cette usine : elle a été construite pour ses ouvriers, à un moment où ils étaient nombreux à y travailler et où cette entreprise occupait une place importante dans l’économie locale. Les habitants partageaient leur quotidien à la fois à l’usine et dans le quartier.
Puis, quand les effectifs de l’usine se sont réduits, la gestion de la cité a changé de main et Papus s’est ouvert à d’autres populations sans lien avec l’entreprise. Bien qu’il ait à souffrir de la proximité de la rocade, sa « personnalité » singulière, plus proche de la « cité jardin » que de l’image du « grand ensemble », demeure. C’est ce qui peut expliquer l’attachement de Marion et Rachid qui, sans plus y habiter, continuent à le fréquenter quotidiennement parce qu’ils y travaillent. L’expérience des quartiers populaires c’est d’abord celle de ses habitants, mais c’est aussi celle de ceux qui y ont leur emploi et qui y passent une partie de leurs journées. C’est aussi, plus rarement, celle de ceux qui sont simplement de passage et le traversent.

« Les habitant-e-s se la racontent ! » : un projet porté par la Régie de Quartier Desbals Services et l’association Résonance Sonore Lauréates de l’appel à projet : « Mémoires des quartiers, histoires en mouvement » lancé par Toulouse Métropole – Exposition visuelle et sonore à la Bibliothèque Saint-Exupéry à Bagatelle du 4 avril au 9 mai 2023.

# Société

Les 10 ans de Résonance ça s’arrose !

Les 10 ans de Résonance Sonore🥳 ça s’est bien arrosé aujourd’hui ☔️🌧!!! Merci d’avoir amené avec vous cette bonne humeur partagée sous la pluie autour de récits et sons du quartier 😁 et d’avoir persévéré jusqu’à la tempête finale pour se réfugier au Centre Social où nous avons continué l’écoute et le partage des souvenirs du quartier autour d’un thé et d’un café et du gâteau ce Christiane !😊 Dans 15 jours, Mercredi 26 à 14H atelier d’écriture, au Centre Social de Bagatelle, avec Eliane sur ce que vous a inspiré cette balade ARROSEe DE RESONANCE SONORE – ARrOSER l’errANCE des SONs en OR . Merci au Centre social Bagatelle et à tous les courageux qui ont bravé le temps incertain et pluvieux pour finir ! Retours en images ….😲

# Les habitant-e-s se la racontent ! | #Société

« Les habitant-e-s se la racontent! » : Vernissage très réussi !

Merci !!! D’avoir été là si nombreux, les chaises ont manquées et ça fait plaisir d’être ensemble. Fier-e-s d’avoir partagé notre travail que nous préparons depuis des mois. Heureu-x-ses d’avoir des retours si touchants sur ce vernissage et sur les portraits sonores et photographiques. Merci à tous celles et ceux qui ont partagé leur ressenti sur leur quartier, de la poésie et leurs paroles. Merci à la Régie de Quartier Desbals Services et toutes son équipe, merci à la Mairie de toulouse à Toulouse Métropole, merci à la Bibliothèque Saint-Exupéry, merci à tous, pour nous avoir donner la possibilité de réaliser ce magnifique projet « Les habitants se la racontent ! » exposition sonore et photographique visible jusqu’au 9 mai à la bibliothèque Saint-Exupéry de Bagatelle ! A écouter et à voir absolument !!!!🙂🙂😁

# Les habitant-e-s se la racontent !

Tabar : « On est délaissé », Yvette

Yvette nous accueille chez elle avec Nahima. L’intérieur est impeccable, les plantes sont belles. Elle habite au troisième étage, sans ascenseur à 89 ans et descendre les escaliers est déjà un exploit.
Le bruit fait partie du quotidien, son balcon donne sur le périphérique toulousain.
Elle regrette l’animation de Tabar dans le temps, la solidarité entre voisins. Le contraste entre hier et aujourd’hui est saisissant, pour elle la cité est morte.
Sa consolation est son rituel du vendredi. Elle rejoint le groupe sénior à la chapelle mexicaine animée par la Régie de Quartier. Aujourd’hui, elle y emmène un gâteau et croise ses amis assis sur un banc, elle les invite à la rejoindre.

Paroles de la réalisatrice Sonore – Agnès Gontier

Yvette si elle pouvait, c’est en Alsace qu’elle retournerait. Elle nous en a longuement parlé. C’est là bas, où, elle s’est sentie heureuse. Si elle est venue à Tabar, c’est pour suivre son mari.
Atteinte très jeune de tuberculose, elle a été délaissée et sa jeunesse s’est passée de sanatorium à sanatorium sans compter la deuxième guerre mondiale qui l’a marquée. 
AZF aussi l’a traumatisée. Une vie faite d’embûches mais Yvette résiste, elle est là. Elle souhaite toujours partager des moments conviviaux et son gâteau est excellent. J’ai étais attristée de sentir sa solitude comme de nombreuses personnes âgées, isolées, esseulées dans leur appartement.

Paroles de Marie-Christine Jaillet – Directrice de recherche  au CNRS, Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST), Université de Toulouse

Si l’attention des médias est focalisée sur les jeunes, une des caractéristiques, au moins aussi importantes, des quartiers populaires, aujourd’hui, est qu’ils sont habités par des personnes âgées, encore en couple ou seules – et, dans ce cas-là, ce sont souvent des femmes – qui y ont vécu une grande partie de leur vie d’adultes et qui souhaitent y rester, parce qu’elles y ont leurs habitudes et leurs relations. Elles y vivent dans des appartements, aménagés à leur goût, décorés avec le plus grand soin, entourées de leurs souvenirs, mais aussi de leurs voisines, avec lesquelles elles s’entraident et entretiennent ces petits liens du quotidien qui font aussi les plaisirs de la vie … Ce que raconte Yvette, c’est aussi, en filigrane, l’histoire d’un quartier construit aux confins de la ville, mais que la ville et ses nuisances ont fini par rattraper. C’est à la hauteur de son quartier, que les nuisances du périphérique et de la circulation automobile – bruit, émanations des Gaz à Effet de Serre et particules fines – sont les plus fortes.

« Les habitant-e-s se la racontent ! » : un projet porté par la Régie de Quartier Desbals Services et l’association Résonance Sonore Lauréates de l’appel à projet : « Mémoires des quartiers, histoires en mouvement » lancé par Toulouse Métropole – Exposition visuelle et sonore à la Bibliothèque Saint-Exupéry à Bagatelle du 4 avril au 9 mai 2023.

# Les habitant-e-s se la racontent !

Bagatelle : «Y’a rien à dire », Abdelillah

Abdelillah habite dans le quartier de Bagatelle à Toulouse depuis 30 ans. Il nous livre son attachement au quartier, son histoire de migration qui retrace celle de beaucoup d’Algériens de Mostaganem. Le quartier, il l’a vu se transformer. Une rénovation urbaine avec ses destructions d’immeubles qu’il a vécue difficilement et dont il ne souhaite pas parler.
Il nous partage à demi-mot les regrets d’une jeunesse en errance avant d’intégrer la Régie de Quartier Desbals Services. Il est fier de ses deux aînés, l’une est médecin et l’autre travaille à l’OPAC. Pas d’inquiétude pour eux, mais beaucoup pour les jeunes de Bagatelle touchés par le chômage.

Paroles de la réalisatrice Sonore – Agnès Gontier
« Je sens qu’Abdelillah veut montrer le meilleur de son quartier. Il reproche aux médias de le stigmatiser, de montrer que le mauvais. En prenant le contre-pied, il me fait une visite guidée édulcorolorée de Bagatelle. Puis petit à petit, il finit par me livrer les difficultés dont le quartier doit aussi surmonter notamment autour de l’emploi des jeunes. »

Paroles de Marie-Christine Jaillet – Directrice de recherche  au CNRS, Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST), Université de Toulouse

Abdelillah raconte une autre facette de l’histoire des quartiers populaires, qui ont accueilli à partir du milieu des années 1970 les immigrés et leurs familles, venus, pour beaucoup, des pays du Maghreb, puis venus également d’autres horizons. Le quartier de Bagatelle a souvent été décrit par ses habitants comme un village avec son centre commercial, sa place, son petit bois, ses associations, sportive et de quartier, où les habitants (pieds noirs, algériens ou marocains) partageaient une même nostalgie pour l’autre rive de la Méditerranée. Mais l’histoire de Bagatelle, c’est aussi celle d’une politique publique de rénovation urbaine qui a voulu ouvrir le quartier sur une autre centralité, celle de la rue Henri Desbals, et qui a remplacé les « vieux immeubles » par d’autres, au risque de bouleverser les repères de ceux qui vivaient là, pour qui cette transformation assez radicale de leur environnement a souvent été douloureuse. Il n’en est pas de même pour les habitants venus s’installer plus récemment qui ne portent pas en héritage cette histoire.
Ce que raconte aussi Abdelillah, c’est l’espoir placé dans le « modèle républicain » que chacun peut s’en sortir, améliorer sa situation et, bien davantage encore, que, par l’école, celle de ses enfants s’améliorera vraiment. Si « l’ascenseur social » n’est pas tout à fait à l’arrêt, néanmoins, il est de plus en plus à la peine pour les générations actuelles, confrontées au chômage et aux discriminations.

« Les habitant-e-s se la racontent ! » : un projet porté par la Régie de Quartier Desbals Services et l’association Résonance Sonore Lauréates de l’appel à projet : « Mémoires des quartiers, histoires en mouvement » lancé par Toulouse Métropole – Exposition visuelle et sonore à la Bibliothèque Saint-Exupéry à Bagatelle du 4 avril au 9 mai 2023.

# Les habitant-e-s se la racontent !

Faourette: « A l’époque, c’était moderne », Marius et Lucette

Marius était pendant longtemps président de la Régie de Quartier Desbal Services. Il a toujours été impliqué dans son quartier de la Faourette à Toulouse que se soit auprès des locataires, ou à la Régie. C’est quelqu’un qui faisait référence, qu’on venait voir si on avait besoin d’aide. Avec Alice, sa femme, ils nous racontent leur arrivée dans le quartier. L’emménagement, ici, c’était à l’époque plus de confort, du chauffage central. Plus besoin d’aller chercher le charbon à la cave ou de chauffer le lit avec un moine. Seul grand regret l’insonorisation de l’immeuble inexistant.

Paroles de la réalisatrice Sonore – Agnès Gontier

Ils m’ont touchés, Marius et Lucie, 91 et 92 ans. J’ai aimé le contraste des deux personnages et la complicité qui se dégage entre eux. L’une se dit pantouflarde, l’autre pigeon voyageur. Ils sont simples, chaleureux, attentionnés. Lucie est authentique, ses expressions sont si spontanées, qu’elle m’a fait sourire. J’ai aimé les écouter, échanger avec eux, plonger dans leur quotidien de couple.

Paroles de Marie-Christine Jaillet – Directrice de recherche  au CNRS, Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST), Université de Toulouse

On oublie trop souvent ce que rappelle si bien Marius et Lucie : entrer dans un logement HLM, dans les années 1960, c’était accéder pour la première fois aux éléments de confort : un appartement lumineux avec des pièces séparées, l’eau courante, le chauffage central, une salle de bains … Mais, comme il fallait répondre à une crise du logement sans précédent, on a construit vite et en masse, souvent trop vite. Nombre de ces immeubles ont mal vieilli ou ont été, au moins dans les années qui ont suivi leur construction, insuffisamment entretenus. Si le logement était meilleur, ces grandes cités HLM étaient alors loin du centre-ville, en périphérie de la ville, pas toujours bien desservies par les transports en commun et il y manquait ce qui fait aussi la ville : des commerces, des bars, des services… Si, depuis, l’équipement des quartiers comme leur desserte se sont largement améliorés, ils ne sont pas encore pour autant tout à fait des quartiers urbains comme les autres.
Mais ce que raconte aussi Marius et Lucie, c’est l’histoire de ces habitants qui se sont investis dans la vie de leur quartier, par la création d’associations pour répondre aux besoins des gens, leur apporter de l’aide, des services, mais aussi pour organiser la vie sociale, proposer des activités, des animations et des moments festifs. Car, ce qui caractérise ces quartiers, c’est bien la vitalité de leur tissu social, la capacité de leurs habitants, plus qu’ailleurs dans la ville, à s’entraider, à faire preuve de solidarité, face aux drames auxquels chacun peut être confronté dans sa vie personnelle, comme dans les moments difficiles qu’ont traversés ces quartiers, l’explosion d’AZF, le confinement, etc. Ils la doivent à l’énergie infatigable de ces militants du quotidien. Pour prendre le relai de ceux qui se sont un peu épuisés à la tâche, une relève est toujours là.

« Les habitant-e-s se la racontent ! » : un projet porté par la Régie de Quartier Desbals Services et l’association Résonance Sonore Lauréates de l’appel à projet : « Mémoires des quartiers, histoires en mouvement » lancé par Toulouse Métropole – Exposition visuelle et sonore à la Bibliothèque Saint-Exupéry à Bagatelle du 4 avril au 9 mai 2023.

# Société

Mouss et Hakim, héritiers de l’immigration

Quel est l’héritage de l’immigration en France ? En février dernier, à la bibliothèque Saint-Exupéry à Toulouse, le Tactikollectif organisait une rencontre avec les chanteurs et musiciens issus du groupe Zebda autour du film « Mouss et Hakim, origines contrôlées ! ». Cette rencontre a été l’occasion à travers le film et des échanges de retracer leur histoire familiale de l’exil et leur héritage culturel dans leurs chansons.
Cet événement s’inscrivait dans le cadre de l’exposition « Portraits de France » à Toulouse, mettant en valeur des personnes venues d’ailleurs, souvent oubliées. A cette occasion, j’ai rencontré Salah Amokrane, coordinateur du Tactikollectif, et frère de Mouss et Hakim. Ce podcast s’interroge sur la place de l’héritage culturel de l’immigration et l’appropriation collective de l’espace public.

Réalisation :  Agnès Gontier

Les expositions Portraits de France et Portraits de Toulouse sont visibles au réfectoire et à la chapelle de l’hôpital de la Grave jusqu’au 2 avril 2023

# Société

Dans les creux de nos histoires

Comment se transmettent nos histoires migratoires ? À Marseille, des jeunes s’interrogent sur leurs ancrages et sur les creux de leurs origines.
Une pièce documentaire réalisée au cours du processus de création du film, « Amira ». Des questionnements sous-jacents au court-métrage ont pu être partagés et explorés grâce à ces rencontres précieuses et révélatrices.


Avec Anahid Ceyhan, Zarah Igo, Kahina Djahnine, Daria Pouligo, Aïdé Pouligo et Romain Ghafar.

Réalisation :  Hee-Jin Kim et Mathias Guilbaud.
# Société

Les yeux fermés

A l’occasion des 20 ans du LMAC, Laboratoire des Médiations en Art Contemporain, j’ai été invitée, comme artiste sonore, à découvrir sous bandeau, c’est-à-dire les yeux fermés une oeuvre d’art de l’espace public à Toulouse.
Dans ma proposition artistique, j’ai décidé d’avoir une démarche symétrique. J’allais découvrir une oeuvre les yeux fermés, j’ai donc décidé de ne pas écouter ce que j’enregistrerai lors de ma prise de son. J’ai laissé ainsi la surprise de la matière se révéler au dérushage, comme une pellicule photo argentique au développement. J’ai ensuite joué avec les sons et les espaces.
Je suis heureuse de vous proposer à l’écoute l’exploration sonore de cette rencontre originale de l’oeuvre. De la même manière pour entrer mieux dans ce voyage binaural (son 3D), je vous propose de mettre votre casque et de fermer les yeux pour écouter cette pièce.

Le son binaural est un procédé d’enregistrement sonore en 3 dimensions utilisant soit une tête d’enregistrement soit la tête de la personne qui enregistre en plaçant dans ses oreilles des microphones. L’écoute au casque est essentielle pour avoir le rendu en 3 dimensions.

Prise de son, Réalisation :  Agnès Gontier
# Société

Empalot : L’AIFOMEJ fête ses 40 ans !

Présente depuis 40 ans à Empalot, l’AIFOMEJ est une association historique et essentielle dans ce quartier toulousain. Face à des problématiques sociales, culturelles, professionnelles, l’AIFOMEJ s’adapte et tente d’apporter son soutien aux personnes confrontées à des difficultés. Pendant ces longues années, elle a aussi vu le quartier évoluer, se transformer et elle a aussi vu grandir des générations d’enfants. L’occasion, donc, pour cet anniversaire, de réaliser un épisode sur cette initiative, d’en refaire son histoire et de constater sa force et son ancrage.

AIFOMEJ : Association pour l’Insertion des Familles Originaires du Monde et des Jeunes

Prise de son, Réalisation :  Mathias Guilbaud


# Société

Intercalaire valorise les espaces vacants!

Dans la ville, les projets se succèdent les bâtiments sont parfois vacants longtemps en attente de leur nouvel usage ou de destruction, rapidement, ces lieux peuvent devenir tristes, dégradés voire source d’insécurité. L’Agence intercalaire, s’immisce dans cet entretemps et valorise ces espaces inoccupés. Comment ? Elle impulse une dynamique vertueuse en proposant notamment un usage collectif des lieux, en donnant l’accès à moindre coût aux structures ou entrepreneurs n’ayant pas le luxe de pouvoir s’offrir un espace de travail sur le marché immobilier traditionnel ou en recherche tout simplement de lien social.
Dans ce podcast, Résonance Sonore visite le collectif Abbal, situé dans le quartier de la Reynerie à Toulouse, avec Pacale Dubois de l’Agence Intercalaire. Cet endroit est voué à destruction pour faire place à la future Cité de la Danse, mais entretemps, le lieu vie de la plus belle des manières.

Réalisation, Photo :  Agnès Gontier
# Société

Les Daronnes

Une association pour l’égalité des genres et pour les mères comment cela se construit? Les Daronnes, association créée par Mélanie (Alias Mamelle Bent) organise des soirées mettant en avant des artistes sexisés de la scène musicale toulousaine. C’est aussi une association qui tend à permettre aux « Daronnes », aux mères, d’accéder à la Culture plus facilement. 

D’où est partie cette idée ? Quelles valeurs prônent-elles  ? Qu’est-ce qu’une personne sexisée dans le milieu culturel toulousain ? Nous le découvrons dans ce podcast.

Prise de son, Montage, Mixage :  Mathias Guilbaud
Réalisation :  Agnès Gontier et Mathias Guilbaud
Illustration :  Aurélie Garnier
# Société
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Rapper sans se cacher

Léa et Zéta sont deux toulousaines qui ont comme point commun l’amour du rap. Toutes les deux sont d’abord parties de l’écriture d’un journal intime avant de rapper. Comment ont-elles franchi le pas de prendre le micro et monter sur scène ? Ce podcast vous emmène à la rencontre de deux personnalités de la scène toulousaine.

Prise de son, Montage :  Mathias Guilbauld
Réalisation :  Mathias Guilbaud et Agnès Gontier
# Les habitant-e-s se la racontent !

Fêtes de quartier

C’est l’été, les vacances commencent et les fêtes de quartier avec ! De nombreuses animations sont prévues à la croisée des parcs du petit bois de Bagatelle, au parc de La Faourette et des Merlettes à Toulouse. À cette occasion, nous nous sommes rendus à l’inauguration des festivités et nous avons rencontré des habitant.es et des acteurs et actrices de ces moments clefs de la vie de quartier. Nous partageons dans ce podcast, les souvenirs de fêtes, leurs évolutions à travers le temps, et l’importance de ces moments pour les habitant.es. 

Paroles des réalisateur.ices – Mathias Guilbaud et Agnès Gontier :

Au fil des souvenirs des habitant.es, nous ressentons l’importance des fêtes des quartiers. Elles rythment l’année, les quotidiens, et animent l’espace public. Moments festifs des quartiers, ils permettent de s’évader, de se rencontrer et de créer des souvenirs communs. Une véritable respiration pour les familles, les enfants qui ne partent pas en vacances.

Paroles de Marie-Christine Jaillet – Directrice de recherche  au CNRS, Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST), Université de Toulouse

Fête de quartier, fête des voisins, festival… qui rythment la vie des quartiers, construisent des souvenirs communs, des émotions et des joies qu’on se racontera plus tard… Comme dans toute communauté de vie, qu’elle soit à l’échelle d’un quartier urbain, d’une cité ou d’un village, ce sont ces moments festifs qui autorisent le brassage, permettent de dépasser les tensions, les clivages, la fragmentation sociale. Se retrouver ensemble, jeunes ou vieux, filles ou garçons, adultes, enfants ou adolescents, pour être dehors, regarder un spectacle, écouter un concert, partager un repas, des activités, des jeux, des découvertes, profiter du temps qui passe… Autant de bulles d’allégresse comme des parenthèses heureuses pour oublier les difficultés du quotidien, réinvestir l’espace public sans crainte, renouer avec le sens du collectif. Une fête, ce n’est pas seulement le moment où elle advient, c’est aussi les jours d’avant où on la prépare et où l’on s’y prépare, chacun mobilisant toute son énergie pour qu’elle soit réussie, et c’est aussi les jours d’après, quand on se remémore les bons moments, les surprises, quand persistent les relations qui s’y sont ébauchées, quand se poursuivent les rencontres qu’on n’attendait plus… Quelques mois, un an à patienter, espérer, pour que la fête revienne…

« Les habitant-e-s se la racontent ! » : un projet porté par la Régie de Quartier Desbals Services et l’association Résonance Sonore Lauréates de l’appel à projet : « Mémoires des quartiers, histoires en mouvement » lancé par Toulouse Métropole – Exposition visuelle et sonore à la Bibliothèque Saint-Exupéry à Bagatelle du 4 avril au 9 mai 2023.

Prise de son, Réalisation :  Agnès Gontier et Mathias Guilbaud
# Société
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Dyslexie : « J’ai appris à lire en faisant du babysitting »

A quels obstacles les personnes dyslexiques sont-elles confrontées au quotidien? Marie-Laure était « un cas désespéré  » selon sa professeure de français, Pierre était placé au fond de la classe. Aujourd’hui, elle est éducatrice spécialisée, il est ingénieur. La dyslexie, ils en parlent, ou pas, cela dépend du contexte. Souvent stigmatisés à cause de leurs difficultés de lecture et de leurs fautes d’orthographes, les personnes dyslexiques doivent s’accrocher, trouver des subterfuges pour pouvoir étudier et trouver un emploi.

– Un documentaire sonore en partenariat avec Radio Axe Sud et le CRLO (collectifs des Radios Libres d’Occtanie) et la direction régionale de l’emploi, du travail et des solidarités.

– Témoignages : Pierre et Marie-Laure
– Docteur Thiébaut Noël Willig – pédiatre spécialisé dans les troubles de l’apprentissage, Président d’Occitadys
– Michel Charnay, présidente de l’Apedys Midi-Pyrénées et membre de FFDYS et d’Occitadys
– Cécile Péguin, Coordinatrice de la plateforme Dys de l’Asei de Ramonville

Prise de son, Réalisation, Montage :  Agnès Gontier
# Société

« Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin »

Expérience d’un faire ensemble qui se construit, le collectif La Maison bouscule les habitudes à Ramonville. Il remet au centre du processus décisionnel la discussion et le consensus avec tous ses membres. Dans une société où le pouvoir se délègue, se hiérarchise, se verticalise, ce collectif va à contre courant par une gouvernance en collégiale, par une volonté d’horizontalité et de recherche de sens dans l’ensemble de ses actions. Ici, on ne consomme pas, on ne jette pas, on cherche à co-construire dans la relation à l’autre. On recherche la création de richesses en dehors du profit. Non, ce n’est pas sans difficultés, il y a questionnements, des remises en cause, car le temps du collectif est long voire lent pour certains, mais comme l’évoque un proverbe africain « Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ».

Prise de son :  Agnès Gontier et Mathias Guilbauld
Réalisation, Mixage, Photo :  Agnès Gontier
# Société

Ecouter pour aider

Les associations  Nightline et La Porte Ouverte proposent des lignes d’écoute téléphoniques et aussi un lieu d’échanges pour aider les personnes qui en ressentent le besoin. Maël, lui, a fait appel à un service d’écoute alors qu’il traversait une période compliquée.
« Écouter pour aider » est un documentaire acousmatique. Il dresse un portrait sensible de ses acteurs et met en lumière les bénéfices de l’écoute. 
Merci aux personnes des associations pour leurs précieuses paroles et leur temps et à Maël pour sa gentillesse et son témoignage.

Réalisation, Acousmatique, Photo :  Mathias Guilbaud
# Société

Les coursives d’Empalot

« Les coursives d’Empalot » est un journal de quartier, écrit par Abdel Makouf de l’association Karavan. Quels enjeux, désirs et idées derrière cette initiative ?
Vous pouvez retrouver ce mensuel sur le site de Karavan : https://www.karavan.org ainsi que d’autres initiatives.
Merci à toutes les personnes présentes lors du comité de rédaction pour leurs voix et merci à Abdel Makouf pour son travail et son récit.

Prise de son, Réalisation, Acousmatique, Photo :  Mathias Guilbaud
# Société

Quelles formes de démocratie participative ?

Qu’est-ce que la démocratie participative ? Quels sont les dispositifs en place à la ville de Toulouse et au département pour faire participer les citoyens aux décisions publiques ? Quels sont les écueils à éviter, les obstacles à surmonter pour rendre effective une réelle démocratie participative ? Doit-on aller plutôt vers une démocratie de coopération voire une démocratie directe ?

Pour y réfléchir, dans le cadre de cette émission enregistrée en partenariat avec le CRL (collectifs des Radios Libres d’Occtanie) et la direction régionale de l’emploi, du travail et des solidarités dans les locaux de Radio Axe Sud :
Maroua Bouzaïda, vice présidente chargée de la participation citoyenne à Toulouse
Aude Lumeau-Préceptis, conseillère départementale de la Haute-Garonne en charge du Dialogue Citoyen
Wulfran Despicht, directeur de la mission Démocratie Participative au Conseil départementale de la Haute-Garonne
Anne-Claire Savy, doctorante à l’université de Montpellier autour d’une thèse sur le rôle de l’auto-organisation dans la transition vers une économie circulaire
Perrine Gaudé, directrice du centre social de Bagatelle Assqot – présentation du dispositif Agir dans mon Quartier
Philippe Mounos et Laila Younès, habitants du quartier de Bagatelle et de la Faourette à Toulouse

Une émission réalisée par Agnès Gontier – Enregistrement studio Christian Saint-Blanquat – Micro-trottoir Mathias Guilbaud – Enregistrement reportages : Agnès

# Société

Agir dans mon quartier

Laila Younes et Philippe Mounos soutenus par le dispositif Agir dans mon quartier, ont reçu le poète algérien, Mohand Bensekhria ce matin au centre social de Bagatelle. Reportage sur le dispositif Agir dans Mon Quartier avec aussi Perrine Gaudé et sur la rencontre avec Mohand Bensekhria.

Retrouvez les ce mercredi 23 mars à 20H à la Maison de Quartier de Bagatelle
A Partage Farouette, Cabaret Poétique le 25/03 à 18h
Et à la Cave Poésie, apéro-poésie le 26/03 à 18 H

Pour plus de renseignements 0567774442

Prise de son, Réalisation, Photo :  Agnès Gontier
# Société

Splendide(s)

« Que signifie une victoire ? 
Meryem-Bahia Arfaoui vient d’être nommée lauréate du concours « Et pourtant elles tournent » organisé par Arte avec son film « Les Splendides ». Travaillant depuis deux ans dans l’association D.E.F.I Production à la Reynerie, Meryem a aujourd’hui l’opportunité grâce à ce prix d’être produite par Arte pour un moyen métrage. Comment Meryem accueille ce prix ? Quels sont ses rapports au cinéma, au quartier de la Reynerie ? Quel futur imagine-t-elle ?

Prise de son, Réalisation, Acousmatique, Mixage :  Mathias Guilbaud
Prise de son, Réalisation, Photo :  Agnès Gontier
# Société

Regard de Philippe sur la déambulation sonore

Le 17 décembre 2021 s’est déroulé une déambulation sonore en collaboration avec le centre social de Bagatelle (ASSQOT) et Résonance Sonore. À travers le Parcours Sonore « Un autre regard sur Bagatelle » composé d’enregistrements d’habitant. e. s du quartier de Bagatelle, nous avons pu (re)découvrir les richesses et histoires de ce quartier si peu connu.
Philippe Mounos, un habitant du quartier, a participé à la balade en prenant des photos. Ses clichés ont donné lieu à une exposition au centre social de Bagatelle, images que vous pouvez retrouver dans ce diaporama. Une démarche singulière dans le traitement des prises vues que Philippe nous partage dans ce texte : « L’évaporation photonmatique de l’être humain par la pixelisation se regarde d’ un œil nouveau.Comme une peinture du 20ème siècle se dévoile au public comme un art nouveau.Les contrastes viennent enrichir notre vision moderne. Cette nouvelle pensée créative s’inscrit dans la vie moderne comme une sonde spéciale émettrice de signaux . Elle est une nouvelle forme de photons pixelisés permettant la formation d’images martiennes. L’univers de la composition nous laisse un vaste champs d’applications. Nous pourrions appeler ces images des clichés cosmiques. »
L’écoute collective a fait émerger les discussions autour de la mémoire, de l’évolution du quartier, de la rénovation urbaine et des initiatives portées par les associations ou les habitants. Ces capsules sonores ont permis, pour un temps, à tout le monde de se mettre à l’écoute de ce quartier et des différentes voix qui le composent.

# Société
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Chez nous

Depuis le premier confinement, de multiples questions se sont posées quant aux espaces quotidiens dans lesquels nous vivons et partageons.
« Chez nous » est une pièce documentaire acousmatique qui explore les sensations et questions autour de l’acte d’habiter à deux dans un petit appartement.
Quel rapport pouvons-nous entretenir avec l’espace, à deux, dans un 26 m² ? Comment un espace de travail, de vie, d’amour et de repos cohabitent ? Quelles histoires me raconte ce lieu que je connais, ces sons, ainsi que ma compagne, quant à la sensation d’habiter un espace ?

Réalisation :  Mathias Guilbaud
Photo :  Hee-Jin Kim
# Société

Violences sexuelles : Révoltons-nous

Elle fait partie des 93 000 femmes majeurs qui déclarent avoir été victimes de viol ou tentative de viol chaque année, en France, selon #Nous Toutes. Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, nous rediffusions son histoire enregistrée en 2020.
Avec Agnès, elle croise l’histoire de trois autres femmes l’une est victime d’agression, l’autre de viol, la dernière d’atteinte sexuelle.
Comment est-il possible de vivre après ?
Grâce à un psychologue, une conseillère juridique et une étudiante, elle découvre le parcours et les difficultés pour se remettre de ce traumatisme. Elle cherche des solutions.

Un documentaire de Youna Yobé et d’Agnès Gontier

Avec la participation de Virginie Sengenès, conseillère juridique de Fifalia https://framboise-fifalia.wixsite.com/fifalia, d’Illel Kieser el baz, psychologue de CAVACS France https://cavacs-france.com, d’Ana Gonzàlez, étudiante en psychologie et stagiaire au CAVACS France et de trois femmes anonymes dont les prénoms ont été changés.

# Société
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« Elle mérite de recevoir autant qu’elle nous a donné »

La Régie de Quartier Desbals Services est un véritable outil d’insertion, d’amélioration du cadre de vie et de développement du lien social. Implantée à Toulouse, elle intervient dans les quartiers politiques de la ville de Bagatelle, La Farouette, Papus, Tabar, et Bordelongue. Mélanie Bigorgne vient de quitter son poste de directrice. Elle laisse la place après 14 ans d’action au sein de la structure. Elle a marqué le quartier et l’ensemble des salariés de la Régie qui la laissent partir avec regrets dont l’une des salariée nous confie qu’ « elle mérite de recevoir autant qu’elle nous a donné ».
Agnès Gontier est allée à sa rencontre, comprendre les rouages et l’importance de la Régie de Quartier et se rendre compte comment son ancienne directrice a impulsé une véritable dynamique sur le territoire. Une structure qui s’est donnée 4 axes d’action : l’insertion, la conciergerie solidaire, l’animation sociale et le développement durable. Reportage en compagnie de Mélanie Bigorgne, son ancienne directrice et d’Adjeba Benbellah, animateur social.

Réalisation, Prise de son, Montage, Photo :  Agnes Gontier
# Société

L’AGEMP, une association au secours des étudiants

Précarité, logement, décrochage. Tant de maux que les étudiants subissent au quotidien et qui ont été accentués par la crise sanitaire apparue en 2020. Poursuivre des études supérieures s’est avéré encore plus difficile qu’auparavant, entre les manques financiers aggravés et la distance imposée avec les établissements.
Marouan DAHIB a rencontré Hanaé Lecasio, autrice du livre Casse bouche dont une partie des fonds récoltés est redistribuée pour soutenir les étudiants, et Océane Ranjeva, présidente de l’AGEMP, l’Association Générale Etudiante de Midi-Pyrénées, qui déploie toute son énergie à aider les élèves en détresse.

Prise de son :  Marouan Dahib
Montage :  Marouan Dahib et Agnès Gontier
# Société
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Mobilisation citoyenne à Bagatelle

Les quartiers populaires sont-ils plus touchés par la crise sanitaire de la Covid 19? Marouan Dahib est allé à la rencontre des habitants de Bagatelle à Toulouse. Accueilli par des bénévoles à la Maison de Quartier et au Centre Social Assqot, il constate l’impact économique du virus et les solutions proposées par les habitants, pour les habitants; notamment une distribution alimentaire effectuée tous les mardis par une nouvelle association : Alim’€co.

Appel à bénévoles :
Alim’Eco recherche des locaux pour sa distribution alimentaire, des bénévoles et des fonds (dons, mécénats) afin de faire perdurer son action. – Contact bénévole: ph.desmaison@gmail.com ou 0646924016
Le Centre Social de Bagatelle recherche des personnes à l’aise en informatique pour aider aux démarches administratives dématérialisées des habitants. Contact : 0567774442

Enregistrement – Montage : Marouan Dahib – Montage – Photo : Agnès Gontier

# Société
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1Heure – 1KM

« 1 Heure – 1KM » est une exposition photographique, participative, à ciel ouvert dans les quartiers de Barrière de Paris et des Minimes à Toulouse.
Agnès Gontier est allée rencontrer Manon Avram l’une des photographes du projet ainsi que des habitants ayant participé. A travers la description de leurs photos, « Intérieur – Extérieur dans un quotidien confiné », ils font l’état de ce qu’ils ont vécu lors des deux confinements de 2020.

Pour voir les photos : http//1heure1Km.collectifko.com

Prise de son, Réalisation, Mixage : Agnès Gontier

Crédit Photo : M.Collet

# Société

Sport et confinement

Un milieu sportif en crise avec l’annulation ou le report des compétitions et avec la fermeture totale ou partielle des équipements sportifs.
Une crise du point de vue financier du milieu. Une crise également pour les athlètes qui doivent s’adapter et tenter de garder le niveau et le mental malgré les difficultés des confinements successifs.
Une difficulté aussi pour tout un chacun dont les activités sportives sont suspendues…à l’exception de la course à pied, de la marche et depuis peu du vélo. Difficulté d’autant plus importante que la pratique se doit individuelle avec le confinement alors que celui-ci contraint notre corps et confine notre esprit.

Intervenants : Muriel Roth, directrice du Creps de Toulouse ; Anissa Benyoub, championne de France en titre de boxe du BTB ; Charles Saint-Louis athlète au niveau interrégional au saut au longueur, entraineur et membre du comité directeur du Satuc de Toulouse; Mélanie Roland athlète au niveau interrégional au 200 et 400 mètres du Statuc; Stéphane De Oliveira, propriétaire de Gym Lounge à Toulouse.

Réalisation :  Agnès Gontier, Marouan Dahib et Mélanie Roland
Photo :  Christine Rochat

# Société

Confinement et Culture

Depuis le début du deuxième confinement, Résonance Sonore est en direct depuis les studios de Radio Axe Sud à Muret. Ce « Quartier de vie » traite de l’impact de la crise sanitaire chez les artistes et de leurs initiatives pour faire face à cette situation inédite. Agnès Gontier donne la parole à Yvonne Calsou, artiste plasticienne pour son vernissage hors du commun au Salon Reçoit à Toulouse; à Manuel Pomar, directeur artistique de Lieu-Commun pour évoquer la LC TV et enfin Emma Cotineau de La cave poésie pour l’initiative originale Click and Rapplique.

Illustration :  Yvonne Calsou
# Société

Réserve Civique et Covid 19

La Réserve Civique est un dispositif mis en place pour mettre en relation les besoins des associations avec des bénévoles sur des missions définies. Cette plateforme a pris toute son ampleur avec la crise sanitaire, elle a révélé être un vrai outil d’action.

Intervenants par téléphone : Loïc Bonneaventure, référent en Haute-Garonne de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS); Clément Debosques, co-fondateur de Ma Petite Planète; Thiphaine Liegeois, responsable des Jeunes Engagés pour le Monde (JEM) de Toulouse et Constance Eaumonnier.

# Société

Etudiants et confinement

Résonance Sonore propose un direct depuis les studios de Radio Axe Sud sur la crise sanitaire que nous vivons. Ce « Quartier de vie » aborde la vie des étudiants et des professeurs de l’enseignement supérieur durant ce deuxième confinement. Il donne aussi la parole à l’association Prism cellule d’écoute pour les étudiants en difficulté.

Intervenants par téléphone : Andréa – étudiante à Toulouse, Chloé – étudiante à Paris originaire de Saint-Gaudens, Olivier Baisnée – Maître de conférences à Science Po Toulouse, Stéphanie Goirant – directrice de Prism, Vincent Bouzignac, psychologue de Prism et Alizé Cavé – Doctorante en Science Politique.

# Société

Toutes en grève

Le 8 mars, c’est la journée internationale pour les droits des femmes. Quartier de vie vous propose de rencontrer les féministes de la ville rose. Actives tout au long de l’année, elle s’organisent pour cette journée symbolique en faveur de l’égalité des droits.
« Toutes en grève 31 » appelle à la grève générale des femmes pour la journée du 8 mars.
Découvrez leurs actions, comme celles du collectif: « Collages Feminicides Toulouse ».

Manifestation de nuit ce samedi 7 mars à 22 h au métro Jean-Jaurès – Grand cortège féministe dimanche 8 mars à 16h en haut des allées Jean-Jaurès.

Reportage de Sofia Riboloff et d’Agnès Gontier

# Société
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La Monnaie libre

La monnaie libre fête ses trois ans d’existence ce dimanche 8 mars à Toulouse lors de l’évènement Festi’June. Rendez-vous de 9h30 à 20h à l’Union des Arts au 8, rue Clément à Toulouse pour découvrir la monnaie libre.

Mais qu’est-ce que c’est au juste ?

Interview de Nadiou et Matiou, deux personnes engagées dans cette nouvelle monnaie d’échange.

Reportage de Nathalie Canal

# Société

D.E.F.I. Production

D.E.F.I. : Quatre lettres pour Dire, Ecrire, Filmer, Imaginer un moyen d’expression dans le quartier de la Reynerie à Toulouse.
Les 4 lettres d’une association, DEFI production, qui donne corps, depuis plusieurs mois, à la volonté d’apprentis cinéastes et autres jeunes artistes de faire vivre leurs envies créatives, loin des clichés creux qui collent encore à la peau bétonnée des cités du Mirail.
Les 4 lettres d’un projet d’éducation populaire où le cinéma côtoie la radio, l’écriture le théâtre, où les jeunes peuvent jouer, filmer, monter, ou seulement observer, discuter, se retrouver ou se rencontrer…

Reportage de Thibauld Weiler

# Société

A la recherche du glacier

Remontez la vallée d’Aston, dans les Pyrénées ariegeoise, à la recherche de son glacier. A cette occasion, vous remonterez le temps avec Isabelle Corbière, géologue et accompagnatrice de montagne, et Agnès Gontier, journaliste de Résonance Sonore. Découvrez comment un glacier a littéralement creusé la vallée. Le paysage au relief doux, bosselé, accessible est le signe de son ancienne présence. En marchant dans la Coume de Varhile, vous remarquerez le fond de la vallée en forme de « U ». Cette gouttière est la trace la plus évidente du passage du glacier.
Un peu plus loin, toujours un peu plus d’efforts, vous arriverez au pied d’une falaise marquant l’accélération du glacier. Il s’agit d’un verrou glacier qui met en évidence un contraste de roche entre le gneiss – roche dure – et schiste – roche plus tendre. Enfin vous arriverez en haut, après une dernière montée, pour découvrir les étangs de Fontargente, lieu de la naissance du glacier.

# Société

Nos cultures source de diversité

Des élèves venus du quatre coins du monde partage leur arrivée en France et de leur quotidien dans la classe UPE2A – classe dédiée aux primo-arrivants (unité pédagogique pour les élèves allophones arrivants)à l’école Papus à Toulouse. Ils nous partagent aussi un peu de leur culture à travers leurs chansons. Une maman et leur professeur, Christelle Tussing témoignent également. Nous leur souhaitons un bel avenir ! Ecoutez-les, ils sont touchants !

Réalisation, Prise de son, Mixage :  Agnès Gontier
# Société

Le Slam de Mermoz

Thibauld Weiler, nous ouvre aujourd’hui la porte de la Maison de Quartier de Bagatelle au sein de laquelle les langues se délient grâce aux ateliers de slam menés par Muriel Bélouga.

Après « Mermoz, j’ai raté l’avion » et après « Les rois du Silence », voici le 3ème et dernier volet : « Le slam de Mermoz » du documentaire sonore de Thibault Weiler, intitulé « Droit de cité ».

Réalisation :  Thibauld Weiler

# Société

Les Rois du silence

Thibauld Weiler continue sa pérégrination au sein des quartiers de Mermoz et de Bagatelle. Ces cités-dortoirs situées en-dessous du couloir aérien toulousain en subissent les nuisances. Après « Mermoz, j’ai raté l’avion », voici le second volet « Les rois du Silence » de son documentaire sonore intitulé « Droit de Cité »

Réalisation, Prise de son :  Thibauld Weiler
# Société

Mermoz : j’ai raté l’avion

Quartier de vie vous présente : Droit de cité (1/3) : « Mermoz, j’ai raté l’avion »
Thibauld Weiler déambule dans le quartier de Mermoz et de Bagatelle à Toulouse : « Deux Mermoz dans cette histoire : le premier est de chair ; le second de béton : l’aviateur d’un côté, de l’autre le quartier. Si le premier donne son nom au second, la cité célèbre en retour le souvenir du pilote. Par quel biais ? Le bruit de ses avions. De longues et lourdes carlingues font en effet peser sur cette cité-dortoir une véritable chape de son qui trouble son sommeil et gêne sa vie sociale.  »

Réalisation, Prise de son :  Thibauld Weiler
# Société

Anissa, la boxeuse

Anissa Benyoub pratique la boxe anglaise depuis l’âge de 12 ans au BTB, BOXING TOULOUSE BAGATELLE. Un club comme nulle part ailleurs, dans lequel la philosophie d’entraide et d’accompagnement a été insufflé par son fondateur Philippe Girard dès 1991.
Un club reconnu depuis longtemps dans le quartier, et par le grand public depuis les Jeux Olympiques de Rio en 2016 grâce à la médaille d’argent de Sofiane Oumiha, sportif issu du club.
Le BTB, c’est aussi l’un des premiers club de boxe qui ouvre ses portes aux femmes créant une mixité de genre dans un milieu encore très fermé vis-à-vis des femmes début des années 90.
Ainsi, le BTB a permit à Myriam Lamarre de commencer la boxe anglaise. Elle remporte en 1999 le premier championnat national féminin en boxe amateur sous l’effigie du club.
Aujourd’hui, nous vous proposons d’écouter le portrait d’Anissa Benyoub, entrainée par Adama Diarra, cette boxeuse professionnelle du BTB a un bel avenir devant elle !

Réalisation, Prise de son, Mixage :  Agnes Gontier
# Société

Nos cultures source de diversité 1

Des élèves venus du quatre coins du monde témoignent de leur arrivée en France et de leur quotidien dans une classe de l’école Fabre UPE2A – classe dédiée aux primo-arrivants (unité pédagogique pour les élèves allophones arrivants). Ils nous partagent aussi un peu de leur culture à travers leurs chansons. Nous leur souhaitons un bel avenir ! Ecoutez-les, ils sont touchants !

Réalisation, Prise de son, Mixage :  Agnès Gontier
# Société

La cité des Castors de Bagatelle

En 1952, le premier coup de pioche est donné. A l’époque, Bagatelle est un lieu dit en pleine campagne, c’est donc au milieu des champs que des employés de la SNCASE (Société Nationale de la Construction Aéronautique du Sud-Est) obtiennent l’autorisation de construire leur maison. Une centaine d’employés se mobilisent sous le nom de Castors pour construire la cité de leur rêve et pouvoir ainsi se loger décemment. Ils terrassent eux-même à la pelle et à la pioche ! Leur association nommée « Notre Logis » est très structurée et composée de plusieurs commissions (plomberie, peinture, etc…), ce qui leur a permis d’aller au bout du projet. Ils leur faudra trois ans pour construire 50 maisons composées de deux logements chacune. Leur attribution a été réalisé par tirage au sort à la fin du chantier.

Réalisation, Prise de son, Mixage :  Agnès Gontier
# Société

La Tour du Parc

A Bagatelle, deux grandes tours dominent le quartier. L’une est située place du Morvan, l’autre rue de la Manche. Ce sont deux constructions des années 60’. Emblématique du quartier, elles font parties des plus grandes tours de Toulouse. La tour du Parc est avec ses 67 mètres et ses 21 étages actuellement la plus grande tour de la ville rose. Elle fête aujourd’hui ses 50 ans. Elles sont le témoin des constructions des grands ensembles français qui, à l’époque, ont apporté un confort moderne (eau chaude, chauffage…)aux ouvriers des banlieues, aux habitants de bidonvilles ou encore aux rapatriés d’’AlgérieL. Ces deux tours sont restées debout depuis, elles n’ont pas été détruites à la rénovation du quartier.
Si les grands ensembles sont aujourd’hui décriés par l’entassement de population qu’ils engendrent et sont dépassés au niveau du confort, La Tour Parc, place du Morvan à Bagatelle à Toulouse, semble être encore, selon le témoignage de ses habitants, un lieu du vivre ensemble où les différentes origines et religions se côtoient.
Vue imprenable aussi bien sur les avions que sur la ville, habiter à La Tour du Parc n’est pas commun, et pas du goût de tous, mais pour ceux qui y reste, ça donne de la hauteur.

Réalisation, Mixage, Photo :  Agnes Gontier
# Société

Avec la joelette la rando est solidaire

Un, deux, trois, c’est parti ! Trois joëlettes sortent des starting blocks, guidées et tirées par des bénévoles de l’association UMEN – Univers Montagne Esprit Nature. A leur bord, des personnes en situation de handicap moteur profitent, avec grand plaisir, de la randonnée de Gaillac. Entre les efforts, des moments de réconfort jalonnent le chemin autour d’un verre. Bref, c’est tout un programme entre l’apprentissage du pilotage de joëlette et la découverte des vignobles du coin. Mais, le tout est d’avancer droit ! Et, ce n’est pas si facile pour les pilotes débutants des fauteuils tout-terrain. Heureusement, les passagers, un peu secoués au demeurant, ont une confiance aveugle en leurs accompagnateurs. « Quartier de vie » vous propose de vivre une journée avec l’association UMEN (Univers, Montagne, Esprit, Nature). Association qui, depuis 2001, permet au plus grand nombre de partager la découverte de sites naturels en randonnées solidaires.

Contact de l’association UMEN :
www.umen.fr
Mail:contact@umen.fr
0562241818 

Réalisation, Mixage, Photo :  Agnes Gontier

# Société

La violence ne doit pas être notre pain quotidien

En cette journée du 25 novembre, dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes, le Zonta club lance une campagne nationale de sensibilisation dans les boulangeries. Avec le slogan : « La violence ne doit pas être notre pain quotidien. Brisons le tabou ! », l’action cherche à faire réagir les femmes victimes de violence en leur proposant un numéro d’appel gratuit le 3919 . Cette action symbolique vise également à briser le tabou des rapports de domination qui s’exercent sur les femmes au sein de notre société et notamment dans la sphère privée. Pour rappel, en France, une femme meurt tous les trois jours tuée par son compagnon, ou son ex-compagnon ou amant. Ainsi en 2016, ce sont 123 femmes qui sont décédées suite à des violences conjugales.
Cet épisode de « Quartier de vie », vous propose de rencontrer Elise Bonnevialle et Françoise Vénancio investies toutes les deux dans le Zonta Club de Muret. Cette organisation lutte tous les jours pour l’égalité entre les hommes et les femmes aussi bien au niveau local qu’international et un long chemin est encore à parcourir.

Pour plus de renseignements sur le club ou les bourses contacter :
Le Zonta club de Muret : zontamuretjauriol@yahoo.fr ou au 06 30 91 94 57

Réalisation, Mixage, Photo :  Agnès Gontier
# Société

Une douche pas comme les autres

Mercredi soir, place Héraclès à Toulouse, un homme sourire aux lèvres et bien apprété sort d’un camping-car. Entre la bruyante allée de Barcelone bordant le Canal de Brienne et le Boulevard Lacrosses, « Le Camion Douche » est au rendez-vous derrière la fontaine du square.
Ce quartier de vie, vous propose de venir découvrir un dispositif original en compagnie de Jérome Brière, président de l’association portant le projet et les bénévoles présents ce jour-là : Léa Hernandez et Michel Mens.
Une initiative qui réchauffe les plus démunis en mettant à disposition une salle de bain itinérante.

www.lecamiondouche.com
e-mail : lecamiondouche@gmail.com
Tèl : 0561848588 / 0637314517

Réalisation, Mixage, Photo :  Agnès Gontier

# Société

Ma part de Gaulois

« Quartier de Vie », vous emmène à la rencontre de Magyd Cherfi à Bagatelle, mais aussi à la rencontre de jeunes filles et d’habitants du quartier de Bagatelle. Une émission qui aborde la question de l’identité lorsqu’on hérite d’une double culture mais aussi de la discrimination subie.

Après les attentats de Charlie Hebdo, un projet autour de la liberté d’expression est né dans le quartier de Bagatelle à Toulouse. Débats, projections ont eu lieu sous le thème du « vivre ensemble ». En mai dernier, c’est une rencontre avec Magyd Cherfi autour de son livre « Ma part de Gaulois » (sorti chez Actes Sud en août 2016) qui a été organisée à la bibliothèque municipale Saint-Exupéry de Toulouse. Une grande réussite puisque plus de cent cinquante personnes étaient présentes.
Les structures participantes au projet ont rendu hommage à Magyd Cherfi à travers des lectures et des mises en scènes de son texte. Occasion également de parler sans tabou du racisme, de la discrimination et de la crise identitaire vécue par une partie des personnes issues de l’immigration. Magyd parle d’une schizophrénie identitaire permanente entre ses origines arabes et son rattachement à la France.
Selon Magyd Cherfi : « l’exception française, c’est d’être français et de devoir le devenir ». Il dénonce ainsi la nécessité des français, issus de l’immigration, de devoir prouver qu’ils le sont.
Pour une République fraternelle, il souhaiterait une société française qui assume sa multitude. Une République cosmopolite qui parlerait de l’histoire des français issus de l’immigration et pas seulement de ses ancêtres gaulois.

Réalisation, Mixage, Photo :  Agnès Gontier
# Société

La Maison de Quartier, un épanouissement de citoyen

A Toulouse, le vendredi soir à 18h les portes de la Maison de Quartier de Bagatelle s’ouvrent. C’est l’heure de la permanence, des bénévoles sont là pour permettre aux habitants et aux associations du quartier de réserver les salles. Des gens font la queue dans le couloir, d’autres discutent autour d’un apéritif des prochaines activités du lieu. Pour Salim, la Maison de Quartier de Bagatelle est un lieu comme nulle part ailleurs : « il y a pleins de choses : des activités, du lien humain, du social, c’est un véritable épanouissement de citoyen ».
Cette émission « Quartier de Vie », vous propose de découvrir cette maison de quartier hors du commun et chaleureuse.

Pour plus d’informations sur la Maison de Quartier de Bagatelle :
Le site internet : http://www.maison-quartier-bagatelle.fr/,
Maison de Quartier de Bagatelle
A noter que les permanences sont assurées les vendredis soir à 18h au 11, impasse du Bachaga Boualam 31100 Toulouse

Prise de son, Réalisation, Montage, Mixage, Photo :  Agnès Gontier
# Société

Escapade : «J’ai réussi à vivre davantage »

Nicole Pascau est présidente de l’association Escapade dans le quartier de Bagatelle à Toulouse. Issue d’une famille nombreuse, elle a arrêté l’école à 13 ans pour aider sa mère. A 1’âge de 16 ans, elle se marie et s’occupe de ses enfants. Après son divorce, elle devient présidente de l’association Escapade. Cette responsabilité associative lui permet de prendre confiance, de vaincre sa timidité et de s’exprimer en public. Aujourd’hui, elle est fière de son parcours et remplit sa tâche de présidente avec coeur. Avec ses adhérents, elle propose de multiples sorties et ouvre un lieu de rencontre tous les mardis et les jeudis après-midi au 22, rue du cher à Toulouse.
Cette émission « Quartier de vie » vous propose de découvrir l’association en rencontrant sa présidente et ses adhérents

Réalisation, Mixage, Photo :  Agnès Gontier
# Société

Le centre social

Le Centre Social de Bagatelle-Farouette à Toulouse est composé d’un espace d’accueil et d’une halte garderie. Géré par la Caisse d’Allocations Familiales en convention avec la mairie de Toulouse, ce centre propose de répondre aux problématiques sociales rencontrées par les personnes du quartier. C’est aussi un véritable lieu d’échange et d’entraide dans lequel les habitants ont la parole et se réunissent pour entreprendre des projets communs.
Cette émission « Quartier de vie », vous propose de vivre un mercredi au Centre Social et de rencontrer ses adhérents et ses salariés.

Plus d’informations sur les activités du Centre Social Bagatelle-Farouette :
Centre social Bagatelle-Faourette et sur les Centres sociaux et socioculturels de France 

Réalisation, Mixage, Photo :  Agnès Gontier
# Société

Un petit papillon sur une tour de beton

Depuis plus de 20 ans, Brigitte Pélucchini habite dans le quartier de Bagatelle à Toulouse. Artiste peintre, elle est connue de tout le quartier. Son pinceau est bien plus qu’un outil de création, il est le symbole de son engagement social. Au détour d’une rue de Bagatelle, une porte colorée attire votre regard. Sous un immeuble à Tabar, des dessins d’enfants égaient le passage pour les piétons. Un dessin sur une pierre anti-rodéo, vous invite à vous installer pour jouer aux dames.
Ses œuvres sont comme des pépites colorées qui marquent le territoire et rappellent l’histoire d’un quartier. Elles sont signées d’un petit papillon, reflet de l’âme dans la culture africaine. Cette émission Quartier de Vie, vous propose de virevolter dans le quartier de Bagatelle pour en découvrir quelques-unes.

Réalisation, Prise de son, Mixage :  Agnès Gontier
# Société

Du jour au lendemain on peut être SDF

Tous les samedis matin, l’Association des Jeunes Toulousains Unis par la Solidarité (AJ’TUS) réunie une trentaine de personnes dans le quartier de Bagatelle pour préparer plus d’une centaine de repas pour les sans-abris. A l’origine du projet, un challenge qui devait durer quelques semaines. Sauf que cette expérience transforme leurs regards sur les plus démunis : « Avant d’être SDF, certains travaillaient, ils avaient une maison, et ça marque. Ca veut dire que dans la vie rien n’est acquis et que du jour au lendemain, on peut être SDF, on peut ne rien avoir ». Et, face à la solidarité des proches, des lycéens et des gens du quartier dont certains commerçants, ils décident de pérenniser leur action avec la création d’une association, l’AJ’TUS. Cette émission «  Quartier de vie », vous propose de les accompagner dans la préparation des repas jusqu’à leur distribution dans le centre-ville Toulousain.

Réalisation, Prise de son, Mixage :  Agnès Gontier
# Société

Diapason

Diapason est une association du quartier de Bagatelle à Toulouse. Elle propose chaque semaine une trentaine d’heures de cours collectifs de différents niveaux et quelques heures de cours particuliers en langue française ou en alphabétisation. Ces cours sont assurés par une vingtaine de bénévoles et quatre salariés. Tous souhaitent aider les personnes, arrivants dans notre pays ou ayant des difficultés en français, à progresser dans la langue. Ce lieu bienveillant est aussi un lieu de partage autour de la culture française et celles des élèves de différentes nationalités.  C’est l’occasion pour certains de sortir de l’isolement et de faire un pas en avant vers l’avenir. Beaucoup, en effet, quittent leur pays pour des raisons graves, souvent au péril de leur vie.

Réalisation, Prise de son, Mixage :  Agnès Gontier
# Société

Hicham de la rue au marché

A l’âge de 18 ans, Hicham se retrouve en prison après avoir suivi une mauvaise fréquentation. Après deux mois et demi de remise en question derrière les barreaux, il quitte sa famille persuadé d’être un fardeau pour eux. D’abord plein d’espérance, il erre à la recherche de son indépendance et de son identité. Malheureusement, sa route est semée d’embûches et se reconstruire n’est pas chose facile. Il tombe alors dans la drogue et dort à la rue. Puis peu à peu, de rencontre en rencontre il sort la tête de l’eau, réussi à se sevrer des drogues dures grâce au substitut de l’alcool, jusqu’à ne boire, aujourd’hui, que des jus de fruit. Puis, l’amour aidant, le travail stabilisant, Hicham reprend sa vie en main. Aujourd’hui, il a l’audace et le courage de s’installer à son compte en tant que primeur sur le marché Cristal de Toulouse. Portrait d’une personne courageuse qui revient de loin et qui ira loin grâce à sa détermination et sa générosité.

Réalisation, Prise de son, Mixage :  Agnès Gontier
# Société

Cyril Amouroux

Entre les barres d’immeubles du quartier de Bagatelle, « les Castors », maisons construites collectivement dans les années 60 par des ouvriers de l’aéronautique, subsistent. C’est là, au cœur de l’un de ces jardins cachés que se tient l’atelier de gravure de Cyril Amouroux.
Incongru ? Un peu.
« Je suis tombé dedans comme Obélix, j’ai pas fait exprès », répond-il à la question pourquoi avoir choisi la gravure.
C’est la recherche de pratiques contemporaines artistiques, certainement pas l’artisanat d’art d’une époque révolue, qui mène Cyril Amouroux aux Beaux Arts d’Angoulême. Sauf qu’en marge de sa formation de design graphique, il cherche une pratique « pour sortir de derrière les écrans ». Après de longues heures sur des logiciels comme Photoshop ou encore Illustrator, Cyril se réfugie à l’atelier de gravure de son école laissé alors à l’abandon. Là, il expérimente, teste, se passionne. La gravure devient son véritable bol d’air frais. D’une activité en marge, elle devient son mode d’expression privilégié.
Cette émission Quartier de vie vous propose de faire la lumière sur une pratique artistique en marge pourtant bien actuelle. Cyril Amouroux ne fait pas seulement revivre la gravure, il expérimente à travers elle et exprime des préoccupations contemporaines.

Réalisation, Prise de son, Mixage :  Agnès Gontier
# Société

Sur les planches avec Fatiha

Touchée par le roman de Romain Gary, « La vie devant soi », histoire d’une ancienne prostituée juive reconvertie en nounou qui se prend d’amitié pour un petit garçon musulman « Momo », Fatiha Bouakel décide de proposer bénévolement dans son quartier un atelier de théâtre intergénérationnel afin de partager sa passion.
C’est ainsi que les habitants du quartier se sont unis, d’abord autour de petites improvisations, avant de monter un véritable spectacle de théâtre : « Chemin de vie » joué au centre culturel Henri Desbals de Bagatelle. Cette émission Quartier de vie, vous fait découvrir comment la timidité de Fatiha l’a finalement amenée à devenir une ambassadrice du théâtre autour d’elle. Atelier, qu’elle souhaite reprendre dès septembre ou octobre 2016 dans le quartier de Bagatelle à Toulouse.

Réalisation, Prise de son, Mixage :  Agnès Gontier
# Société

Les harpenteurs

Cette émission vous propose d’entendre le parcours atypique de Mahdi Série. Avec pas un mot sans faute d’orthographe, pas un seul professeur aurait pu croire que Mahdi allait leur faire un beau pied de nez. C’est à travers ses difficultés à appréhender la langue, qu’il est devenu un vrai chercheur de mot, taillant peu à peu son style. Portrait sonore d’un poète hors norme, au son des notes d’Arthur-Coriolan, avec qui le jeune homme forment le duo « Les harpenteurs ».

Les Harpenteurs , c’est Mahdi Série et Arthur-Coriolan Akwilmo, munis d’une harpe et d’un micro ils nous font voyager aux sons des notes et aux flots des mots. Ils dénotent des traditionnels duos par l’alliance d’une sensibilité certaine avec une puissance de frappe étonnante. Tout en douceur, ils vous amènent à réfléchir à travers une poésie moderne en vous gardant en haleine, suspendus aux mots emportés par les notes.

Réalisation, Prise de son, Mixage :  Agnès Gontier
# Société

La break Dance

Ils ont la niaque et ne démordent pas, leur motivation ? La Break Dance, trois fois par semaine, ils se retrouvent à l’atelier B de la Reynerie pour des séances d’entrainement. Focus sur cette culture hip-hop avec Samir et Abdou qui représentent deux générations de breakers. De la veille époque à aujourd’hui, la passion de la Break Dance les anime tout autant.et ne démordent pas, leur motivation ? La Break Dance, trois fois par semaine, ils se retrouvent à l’atelier B de la Reynerie pour des séances d’entrainement. Focus sur cette culture hip-hop avec Samir et Abdou qui représentent deux générations de breakers. De la veille époque à aujourd’hui, la passion de la Break Dance les anime tout autant.

Réalisation, Prise de son, Mixage :  Agnès Gontier
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Curio

Camille Vallée et Laurie Oyarzun habitent à Bellefontaine à Toulouse. Depuis peu, elles ont lancé leur entreprise de maroquinerie Curio. Elles proposent des sacs à main modulables dont la première collection sera bientôt présentée. Cette émission, vous propose de découvrir leur atelier et leur projet à travers une balade sonore de leur quartier de Bellefontaine jusqu à leur atelier à Léguevin.

Réalisation, Prise de son, Mixage :  Agnès Gontier
# Société

Prendre le thé avec tante Albertine

Dans le finistère, tante Albertine a 98 ans. Elle m’accueille avec sa petite nièce Cécile autour d’une tasse de thé. Entre tentative de parler breton et souvenirs d’antan, elle nous replonge dans un quotidien qui nous semble déjà lointain.

Réalisation, Prise de son, Mixage :  Agnès Gontier
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Samuel Brunet

Samuel Brunet, sculpteur sur bois à Saint-Véran dans le Queyras dans les Hautes-Alpes, nous partage sa passion. Un métier transmis depuis trois génération, de père en fils.

Réalisation, Prise de son, Mixage :  Agnès Gontier