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Angel #1 : « Sans haine, ni vengeance »

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Angel Fernandez, meurtri dans sa chair par le franquisme, témoigne à l’âge de 91 ans. Il est une mémoire vivante des atrocités du régime.

De l’assassinat de sa mère à 9 ans sous les bombes de Barcelone, jusqu’à sa sortie du bagne d’Ocana à 36 ans, il a mené une vie de souffrances dans laquelle il n’y a eu que peu d’espoir. Il s’efforce aujourd’hui de transmettre pour ne pas garder un pan d’Histoire sous silence.

Une histoire à suivre, un devoir de mémoire pour tous. Un grand merci à Angel Fernandez.

Production – Réalisation : Agnès Gontier; Prise de son – Montage: Sofia Riboloff et Agnès; Mixage: Sofia;  Musiques : Jingle – ‘No Passaran” Los Chikos del Maïz, / Musique du film « Mourir à Madrid » de Frédéric Rossif / “De natura sonoris nº1”, Krysztof Penderecki : Orchestre de la Radio Nationale Polonaise / Voix-Textes : Alex Bonnamy : Fragments d’histoire d’une enfance brisée, d’Angel Fernandez; Agnès Gontier : voix off et photo

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Angel #2 : « Enfant de la Retirada »

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Fin janvier 1939, les Nationalistes s’emparent des derniers bastions Républicains. Après 3 ans de guerre civile, la victoire de Franco est maintenant évidente. Le reste de l’armée républicaine et la population civile fuient la terreur des troupes nationalistes. En 15 jours, 500 000 personnes se réfugient en France. Elles sont bombardées par l’aviation franquiste aidée par celles d’Hitler et de Mussolini. Angel, 10 ans, Maxi 5 ans et José 3 ans se retrouvent dans le flot humain qui tente comme il le peut de se réfugier en France. Le témoignage d’Angel fait écho à celui de Max Aub à travers la lecture d’extraits d’Enero sin nombre, ouvrage qui décrit cet exode chaotique.

Production – Réalisation : Agnès Gontier; Prise de son – Montage: Sofia Riboloff et Agnès; Mixage et sound design: Sofia;  Musique : Jingle – ‘No Passaran” Los Chikos del Maïz, Musique originale de Sam Lemos; Voix-Textes : Alex Bonnamy : Fragments d’histoire d’une enfance brisée, d’Angel Fernandez; Thomas Groulade : Enero sin nombre, de Max Aub; Agnès Gontier : voix off, Illustration : Angel Fernandez

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Angel #3 : “Dans le camp d’Argelès-sur-mer”

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Après un exode chaotique, Angel arrive à pied avec sa soeur et son frère à la frontière française. Ils sont envoyés au camp d’Argelès-sur-mer. A leur arrivée, la plage est vide, entourée seulement de barbelés. Rien ou presque n’a encore été prévu pour accueillir les 500 000 réfugiés fuyant le franquisme si ce n’est leur surveillance. Les autorités françaises sont dépassées, bien que des exilés étaient attendus, l’ampleur de l’exode a largement été sous-estimée. C’est donc dans des conditions déplorables qu’Angel arrive en France, son destin semble alors très incertain.

Réalisation : Agnès Gontier, Prise de son et montage : Sofia Riboloff et Agnès, Mixage : Sofia; Musiques : jingle : Los Chikos del Maïs, “No Pasaran”; Musique original de Sam Lemos, Courts extraits – Pierre Henry : « Maléfices » (1962)
Voix-Textes : Témoignage d’Angel Fernandez Alex Bonnamy : “Fragments d’histoire d’une enfance brisée”, d’Angel Fernandez/ Agnès Gontier : Voix off /Jérémy Chêne : écrit du Procureur Général de Montpellier daté du 31 janvier / Thomas Boké : Annonce d’Albert Sarraut ministre de l’intérieur en 1939 / Béatrice Gontier : “Définition de camp de concentration du dictionnaire Larousse 1927” et extrait de “L’Exil des Républicains en France” de Geneviève Dreyfus-Armand/ Nicolas Estevao : “Echos tragiques des camps de concentration” du Journal l’Humanité 1939

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Angel #4 : La vie d’un réfugié espagnol en France

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Angel n’a que 10 ans mais il est déjà vieux. La vie lui a volé son enfance. Après avoir perdu sa mère dans un bombardement à Barcelone durant la guerre d’Espagne, il est placé dans une colonie d’enfants prés de Gérone. Les troupes franquistes arrivent dans la région fin janvier 1939, des camions militaires de la République évacuent les enfants pour les mettre à l’abris. Son père, veut les récupérer, mais il arrivera trop tard à la colonie. C’est donc sans parents qu’Angel, sa petite soeur et son frère fuient vers la France. Des camions militaires de la République les évacuent pour les mettre à l’abris. Cependant, suite à un terrible bombardement à Figueras, durant lequel de nombreux enfants de la colonie périssent, Ils doivent continuer à pied, complètement seuls, dans le flot humain chaotique de la Retirada. Arrivé enfin en France, Angel est séparé de force de son frère et de sa soeur dans le camp d’Argelès-sur-mer.
Le quatrième épisode d’Angel retrace son chemin à partir de cette séparation. Après un difficile voyage en train, il intègre une colonie pour enfants de réfugiés espagnols à Belvès en Dordogne. Mais, Angel ne peut se résigner à abandonner sa petite soeur et son petit frère. Il décide alors coûte que coûte de les retrouver.

Production, Réalisation : Agnès Gontier, Prise de son et montage : Sofia Riboloff et Agnès, Mixage : Sofia; Musiques : jingle : Los Chikos del Maïs, “No Pasaran”; Voix-Textes : Alex Bonnamy : Fragments d’histoire d’une enfance brisée, d’Angel Fernandez/ Agnès Gontier : voix off/Jérémy Chêne : « Gringoire », journal du 2 fevrier 1939/ Nicolas Estevao : « Candide », journal du 8 février 1939/ Cécile Bire-Bagué : Journal « Le Matin » du 12 février 1939

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Angel 5 : « Les jeunesses libertaires »

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Jeune réfugié espagnol, Angel n’a que 10 ans quand il arrive en France en 1939. Au camp d’Argelès-sur-mer, il est séparé de force de sa soeur et de son petit frère. Il est envoyé dans une colonie pour enfants du même âge. Grâce à son obstination, il finit par les retrouver. Avec l’aide des lettres de la Croix-Rouge permettant de rechercher les membres dispersés de sa famille, leur père les retrouve également. Cependant, la seconde guerre mondiale dissout les différentes structures qui les accueillent, les réservant aux Français venus de la zone occupée. Angel est contraint  à nouveau d’être séparé de sa famille. Il est alors exploité comme garçon de ferme dans l’Ain. A la fin de la seconde guerre mondiale, il s’engage activement au sein des jeunesses libertaires. L’espoir d’une nouvelle vie renaît.

Production – Réalisation : Agnès Gontier; Prise de son – Montage: Sofia Riboloff, Agnès; Sound design – Mixage: Sofia; Musiques : “Juventud de la lucha proletaria”, “A las barricadas”; Jingle : Los Chikos del Maïs, “No Pasaran”; Voix – Textes : témoignage d’Angel Fernandez; Alex Bonnamy : “Fragments d’histoire d’une enfance brisée” d’Angel Fernandez; Béatrice Gontier: extrait du livre de “L’exil des Républicains en France” de Geneviève Dreyfus-Armand; Agnès Gontier : Voix off 


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Angel #6 : Condamné à mort

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Angel s’engage dans les jeunesses libertaires à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Comme tous les réfugiés espagnols, il espère la chute de Franco après celle d’Hitler et celle de Mussolini. Elle permettrait leur retour en Espagne. Face à l’inaction des Alliés pour le destituer, la CNT s’engage dans une lutte armée contre le régime dictatorial. Angel accompagne alors en Espagne un groupe d’Anarchistes pour une mission qu’il ignore. Une fois sur place, il apprend qu’elle consiste à faire exploser un train dans lequel se trouve des responsables franquistes, sauf que, contre toute attente des wagons de voyageurs y ont été accrochés. Face au dilemme de faire mourir des innocents, le groupe décide de ne pas mettre le plan à exécution et de se séparer. Trois d’entre eux sont alors tués lors de leurs affrontements avec la garde civile, les autres sont arrêtés et torturés à la caserne de Caspe. La machine répressive des opposants politiques à Franco est en marche.

Production – Réalisation : Agnès Gontier; Prise de son – Montage: Sofia Riboloff, Agnès; Mixage: Sofia;  Musiques : Olivier Messiaen: “Quatuor pour la fin des temps”(1941) / Weithaas, Ganetta, Meyer, Chamayou et “Le Réveil des Oiseaux (1953), Arvo Pärt “ Cantus in memoriam Benjamin Britten”/ Baltic Sea Youth Philharmonic; Jingle : Los Chikos del Maïz; Voix – Textes : témoignage d’Angel Fernandez; Alex Bonnamy : “Rebelle : Amoureux fou de liberté et de justice”, tome 1 d’Angel Fernandez; Agnès Gontier : Voix off

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Angel #7: Prisonnier politique sous Franco

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Angel a été condamné à mort le 16 mars 1950 par un tribunal militaire de Saragosse avec six autres personnes du groupe de maquisards anarchistes auquel il appartenait. Après 55 jours d’attente sans lendemain, Angel Fernandez est gracié. Vincent Auriol, président de la République Française, ayant connu le père d’Angel dans la Résistance durant la seconde guerre mondiale, est intervenu pour l’obtenir. Sa peine de mort est alors commutée à 30 ans de réclusion criminelle. Angel connaît alors le système carcéral franquiste.

Production – Réalisation : Agnès Gontier; Prise de son – Montage: Sofia Riboloff, Agnès; Mixage: Sofia;  Musiques : Jingle : Los Chikos del Maïz; Olivier Messiaen: “Quatuor pour la fin des temps”(1941) / Weithaas, Ganetta, Meyer, Chamayou ; Lestaca; Nietzsche, Complète piano, interprété par Jerome Van Veen Voix – Textes : témoignage d’Angel Fernandez; Agnès Gontier : Voix off; Alex Bonnamy : “Rebelle : Amoureux fou de liberté et de justice”, tome 2 d’Angel Fernandez; Nicolas Estevao : citation du psychiatre Antonio Vallejo Nagera, Cécile Bire-Bagué: lecture d’ extraits de Ricard Vinyes, «L’univers carcéral sous le franquisme », Cultures & Conflits [En ligne], 55 | automne 2004, mis en ligne le 08 janvier 2010


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Angel #8 : La Liberté

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Angel, ex-condamné à mort par un tribunal militaire sous Franco en 1950 est finalement gracié. Il fait alors partie des nombreux prisonniers politiques qui surpeuplent les prisons de la dictature. 
Tout le long de sa détention, une seule obsession, la Liberté. Cette obsession devient le fil qui le raccroche à la vie. Malgré sa peine de mort commutée à 30 ans de réclusion criminelle, Angel ne cesse d’y croire. Cette espérance lui évite de sombrer dans la folie. 
Cependant, L’oubli dans lequel la CNT l’a maintenue, alors qu’elle l’avait envoyé, plein de rêves, dans la gueule du loup, laisse une plaie béante qui ne cicatrise pas. 
La découverte d’un monde extérieur complètement métamorphosé est un choc

Production – Réalisation : Agnès Gontier; Prise de son – Montage: Sofia Riboloff et Agnès; Mixage: Sofia;  Musiques : Jingle – ‘No Passaran” Los Chikos del Maïz,  Olivier Messiaen: “Quatuor pour la fin des temps”(1941) / Weithaas, Ganetta, Meyer, Chamayou  ; “Twist and shout” The Beattles, ; “Reviens donc chez nous” Johnny Hallyday , Voix – Textes : témoignage d’Angel Fernandez; Alex Bonnamy : “Rebelle : Amoureux fou de liberté et de justice”, tome 2 d’Angel Fernandez; Voix off : Agnès Gontier