Cyril Amouroux
Entre les barres d’immeubles du quartier de Bagatelle, « les Castors », maisons construites collectivement dans les années 60 par des ouvriers de l’aéronautique, subsistent. C’est là, au cœur de l’un de ces jardins cachés que se tient l’atelier de gravure de Cyril Amouroux.
Incongru ? Un peu.
« Je suis tombé dedans comme Obélix, j’ai pas fait exprès », répond-il à la question pourquoi avoir choisi la gravure.
C’est la recherche de pratiques contemporaines artistiques, certainement pas l’artisanat d’art d’une époque révolue, qui mène Cyril Amouroux aux Beaux Arts d’Angoulême. Sauf qu’en marge de sa formation de design graphique, il cherche une pratique « pour sortir de derrière les écrans ». Après de longues heures sur des logiciels comme Photoshop ou encore Illustrator, Cyril se réfugie à l’atelier de gravure de son école laissé alors à l’abandon. Là, il expérimente, teste, se passionne. La gravure devient son véritable bol d’air frais. D’une activité en marge, elle devient son mode d’expression privilégié.
Cette émission Quartier de vie vous propose de faire la lumière sur une pratique artistique en marge pourtant bien actuelle. Cyril Amouroux ne fait pas seulement revivre la gravure, il expérimente à travers elle et exprime des préoccupations contemporaines.
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