« On n’a jamais été considérés comme des sportifs », constate Coralie Gonzalez, joueuse de l’équipe de France de goalball. En France, la culture du handisport est encore peu développée, ce qui n’est pas le cas en Angleterre où les Jeux Paralympiques sont nés. C’est d’ailleurs, la première fois que la France organise une telle compétition alors qu’elle a déjà accueilli cinq fois les Jeux Olympiques.
« Pour les Jeux de Londres, c’était 10 min de direct par jour, c’est rien. Et là on est passé à 10h de diffusion sur France TV depuis les Jeux de Rio », note Maxime Valet, médaillé de bronze en escrime fauteuil. Les lignes commencent à bouger. Selon Babacar Niang, joueur de l’équipe de France de Cécifoot, les Jeux Paralympiques sont l’occasion de « faire connaître des sports peu connus et de donner l’opportunité à d’autres de pratiquer ».
Cet épisode fait découvrir les disciplines et le quotidien de ces trois athlètes de haut niveau qui s’entraînent à Toulouse. Leur objectif commun : être médaillés aux Jeux Paralympiques. Anne Marcellini, sociologue spécialisée dans l’étude des sports et des pratiques adaptées, retrace l’histoire des Jeux Paralympiques et le glissement d’une activité physique rééducative à une pratique sportive visant la performance.
Avec la participation de :
Maxime Valet , para-escrime
Babacar Niang, cécifoot au TFC
Coralie Gonzalez, goalball
Anne Marcellini, sociologue spécialisée dans l’étude des sports adaptés
Sylvain Sabatier, directeur des Territoires au Comité Paralympique et Sportif Français
Alexis Salles, entraîneur au Toulouse Football Cécifoot (TFC)
Brigitte Aragou, maître d’armes au Toulouse Université Club (TUC)
Christophe Debard, responsable d’un laboratoire d’innovation pour Airbus, initiative Humanity Lab
Avec le soutien de la DRAC Occitanie projet labellisé OLYMPIADE CULTURELLE – PARIS 2024
Prise de son, Réalisation, Montage, Acousmatique, Photo :
Agnès Gontier