Si au cours de l’été ou de l’automne 2025, vous êtes descendus au métro Arènes, à Toulouse, peut-être avez-vous eu la surprise d’entrer dans l’appartement à ciel ouvert de la Compagnie Sputnik. Habituée du travail artistique dans l’espace public, cette fois-ci, c’est inspirée du film Dogville de Lars Van Trier, qu’elle a installé son dispositif scénique éphémère. Invitant de nombreux artistes à collaborer, la Compagnie a accueilli les habitantes et habitants du quartier, ceux de la résidence Cristal, ceux des maisonnettes pour inviter à réfléchir à la notion de « chez soi », à celle de « chez nous » et aux liens entre les deux. Papotages du chez soi, entretien anthropologique version artistique, cartographie du chez soi, voici quelqu’unes des idées proposées par l’ensemble des artistes, comédien.es, architectes, chanteur, danseuse, réalisateur sonore, artistes visuels… « C’est de l’intelligente fantaisie… ou de la fantaisie  intelligente« , s’est exclamée une habitante, membre de l’Allée, l’association partenaire du quartier. Bon, mais qu’est-ce qu’il s’y est passé alors dans cet appartement éphémère ? Quelles sont les voix rencontrées ? Et comment construire du chez soi au chez nous ?

Merci à Marion Raievski et Mickaël Théodore, co-directeur.ices de la Compagnie Sputnik

Samedi 11 octobre, à l’occasion de l’évènement Soupetard s’anime, nous avons installé notre exposition sonore :« Ca Bouillonne à Soupetard ». L’occasion de faire découvrir aux habitantes et habitants du quartier les podcasts réalisés lors de la résidence de journaliste à la Bouillonante au printemps. Une immersion dans les souvenirs, les endroits bien aimés et les paroles. C’était une belle après-midi et une autre façon de découvrir le quartier de Soupetard. Retour en images et en mots !
Pour écouter l’ensemble des podcasts « Ca bouillonne à Soupetard » et la cartographie sensible du quartier cliquez ICI, et pour écouter les podcasts de la Bouillonnante cliquez Là.

Petits mots glanés de ci, de là pendant l’après-midi …
« Les quartiers évoluent mais la rencontre des anciens et des plus jeunes est importante pour la mémoire du quartier. »
« Cela fait 44 ans que je vis dans ce quartier. Au départ, quartier de cheminots avec de jolies petites maisonnettes, des champs et une ferme. Mais tout cela, c’ est du passé…La population change et s’ouvre sur la diversité. »
« Je suis nouvelle dans le quartier. J’aime beaucoup les Argoulets, la mixité sociale. J’ai vite trouvé mes repères et je suis heureuse de vivre ici. »

Une action soutenue par Toulouse Métropole que nous remercions.