Paris 2024 (2/3) : « La parité un long combat »
Paris 2024 : enfin la parité ! Avec un peu plus de 10 000 athlètes dont la moitié seront des femmes, pour la première fois, la parité sera totalement effective au Jeux Olympiques. En 1896, lorsque Pierre de Coubertin organise … Lire la suite
Paris 2024 : enfin la parité ! Avec un peu plus de 10 000 athlètes dont la moitié seront des femmes, pour la première fois, la parité sera totalement effective au Jeux Olympiques. En 1896, lorsque Pierre de Coubertin organise les premiers JO à Athènes les femmes y sont exclues; ce dernier n’envisage pas leur participation, ou seulement comme dans les anciens tournois du Moyen-âge, pour « couronner les vainqueurs ».
Très vite, une figure féminine d’envergure, Alice Milliat, revendique le droit des femmes à réaliser tous types de sport et pas seulement ceux susceptibles d’être « compatibles » avec leur féminité. En réaction à l’interdiction quasi-totale des femmes à participer aux JO, Alice Milliat organise les premiers Jeux Olympiques Féminins à Paris en 1922. Un véritable bras de fer s’engage entre le Comité Olympique et Alice Milliat pour une ouverture des JO aux femmes.
Ce documentaire sonore retrace l’histoire de l’entrée des femmes dans le sport de compétition et interroge aujourd’hui sur la parité dans le sport. Pourquoi a t-il fallu tant d’années avant la parité aux Jeux Olympiques? Quelles inégalités restreignent toujours les femmes quant à leur accès au sport de haut niveau en France ? Faut-il plus d’efforts pour être athlète de haut niveau lorsque l’on est une femme ? Y a t-il des freins culturels à l’accès des femmes au sport en compétition ? Sont-elles reconnues dans leur discipline et pour leurs compétences au sein des fédérations sportives de la même manière que les hommes ?
Assia Touati, nageuse de haut niveau aux dauphins du TOEC préparant les JO Paris 2024
Alexia Richard et Lézana Placette, équipe de France de Beach Volley préparant les JO Paris 2024
Léa Jamelot, kayakiste en course en ligne préparant les JO Paris 2024
Florence Carpentier, Maitresse de conférence à l’Université de Rouen, spécialiste de l’histoire du sport en particulier sur Jeux olympiques et les femmes dans le sport
Lucie Forte, sociologue du sport au laboratoire CRESCO de l’Université Paul Sabatier
Marie-François Potereau : Vice-présidente du CNOSF, en charge de Paris 2024 et de la mixité, ancienne sportive de haut niveau et première femme cadre technique régional en cyclisme
Jean-Pascal Crochet : coach, ancien head coach du sprint pour les JO de Tokyo en canoë-Kayak en ligne
Audrey Marangon : préparatrice physique de Léa Jamelot
Céline Rutler, arbitre national élite en route et piste et arbitre international en cyclo-cross et présidente du vélo club de Soultz
Sophie Saugrin : engagée dans le comité des hauts de France en cyclisme et dans le Comité féminin
Magali Dréan, ambassadrice de Vivre le Vélo au Féminin en île de France
Nathalie Thimel Blanchoz, bénévole dans la fédération française de cyclisme, vice présidente de la commission régionale du corps arbitral au niveau AURA en charge du BMX, membre du conseil fédéral du cyclisme, commission Agence Nationale du Sport (ANS)
– Archive sonore INA – Pierre de Coubertin et l’Olympisme moderne, 1935
A noter que ce documentaire sonore a été enregistré avant la démission, du 25 mai 2023 de Brigittes Enriques à son poste de présidente du CNOSF.
Avec le soutien de la DRAC Occitanie projet labellisé OLYMPIADE CULTURELLE – PARIS 2024
Rénovation urbaine ou pulvérisation humaine?
Que détruit-on quand on démolit un bâti ? Jacques habite dans le quartier de la Reynerie à Toulouse depuis 40 ans. Son immeuble est censé être détruit, cette année en 2023. Depuis, il milite avec un collectif d’architectes et d’habitant.es pour … Lire la suite
Que détruit-on quand on démolit un bâti ?
Jacques habite dans le quartier de la Reynerie à Toulouse depuis 40 ans. Son immeuble est censé être détruit, cette année en 2023. Depuis, il milite avec un collectif d’architectes et d’habitant.es pour défendre la rénovation des bâtiments de la Reynerie voués à la destruction. Lorsqu’il est question d’habitat, il ne s’agit pas de parler exclusivement des bâtiments, mais bien des personnes qui y vivent et qui doivent affronter la violence que représente la destruction de leurs bâtis.
Jacques, comme tant d’autres, se bat pour garder son appartement. Un appartement où il a vu le quartier se transformer, les arbres pousser, la vie évoluer. Face à la destruction, ce collectif se bat chaque jour pour une vision urbanistique différente, loin des profits, plus humaine et plus écologique.
Projet artistique : « Au fil des saisons ! »
C’est l’automne, les petites animaux de la forêt se préparent à l’hiver. Ils grattent, fouillent, furètent tous les recoins de la forêt à la recherche de leur provision pour l’hiver. La neige tombe et son beau manteau blanc recouvre les … Lire la suite
C’est l’automne, les petites animaux de la forêt se préparent à l’hiver. Ils grattent, fouillent, furètent tous les recoins de la forêt à la recherche de leur provision pour l’hiver. La neige tombe et son beau manteau blanc recouvre les belles couleurs de l’automne. Les arbres sans feuilles voient passer des promeneurs à pied ou à ski qui se réchauffent bien vite auprès du feu. Le printemps revient, les couleurs avec toutes ses fleurs. Nous entendons de nouveaux les insectes, les oiseaux et les amphibiens qui profitent de ce renouveau. Une porte s’ouvre sur l’été, les grandes vacances, et les plongeons dans la piscine sont rythmés par le chant des cigales au loin. Se rafraîchir fait du bien, se faire bercer par le son des vagues également. L’orage, la pluie tombe, les feuilles aussi, c’est l’automne qui revient. La boucle est bouclée et recommence, le vent souffle et les feuilles s’envolent !
Oeuvre collective réalisée dans le cadre du Passeport pour l’art 2022/2023 avec Yvonne Calsou, Artiste Plasticienne et Agnès Gontier, Autrice Sonore et les élèves de grandes sections de maternelle de l’école Calas à Toulouse. Projet porté par Résonance Sonore avec le soutien de la Mairie de Toulouse et la Drac Occitanie.
Bordelongue: « Faut tout un village pour éduquer quelqu’un. Tout un quartier aussi. »
Comment grandir dans un quartier comme celui de Bordelongue ?Deux jeunes se livrent sur leur quartier, leurs souvenirs et nous dévoilent leurs parcours. Tous les deux ont vécu leur enfance à Bordelongue. Un quartier qu’ils connaissent par cœur et qu’ils … Lire la suite
Comment grandir dans un quartier comme celui de Bordelongue ?
Deux jeunes se livrent sur leur quartier, leurs souvenirs et nous dévoilent leurs parcours. Tous les deux ont vécu leur enfance à Bordelongue. Un quartier qu’ils connaissent par cœur et qu’ils ont vu changé au fil du temps. Entre sentiment d’exclusion et recherche de bulles d’air permanente, ces deux parcours nous racontent la difficulté et la force d’être jeune, aujourd’hui, dans un quartier.
Paroles du réalisateur – Mathias Guilbaud
Ce tournage fut le plus atypique de tous. Nous avions rendez-vous en dehors du quartier, l’un est venu, l’autre est au téléphone. De plus, à la demande des deux personnes, j’ai dû transformer leurs voix pour les anonymiser. À mesure que le tournage avance, je comprends leurs raisons. Ils me racontent leurs histoires, leurs visions et je me sens alors terriblement chanceux d’avoir accès à ces mots sûrement difficiles à sortir. En les écoutant, ce n’est pas seulement de la chance que je ressens, mais aussi et surtout une nouvelle forme de compréhension des différentes dynamiques présentes.
Paroles de Marie-Christine Jaillet – Directrice de recherche au CNRS, Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST), Université de Toulouse
Être jeune
Difficile d’être jeune quand on habite un de ces quartiers trop souvent sous les feux d’une actualité qui les associe à la drogue, à la violence, à la délinquance. Bien difficile d’expliquer qu’ils valent beaucoup mieux que ce que l’on en dit, qu’ils ne se réduisent pas à leur « mauvaise réputation ». Celle-ci colle à la peau de leurs habitants comme un stigmate et leur tient lieu d’identité aux yeux de ceux qui n’y vivent pas et qui en restent à ce que les médias et la rumeur en rapportent. Comment dire qu’on y a appris, comme nulle part ailleurs, la diversité des cultures, des origines, la solidarité ? Pas d’angélisme cependant, l’échec scolaire n’en est pas absent, pas plus que le chômage, les petits boulots ou la précarité, qui constituent le quotidien d’une partie significative de la jeunesse des quartiers. Le deal lié à la drogue est, lui aussi, bien présent et avec lui la police. Face à face crispé le plus souvent. Comment, malgré tout, tracer son chemin ? Certains y parviennent, réussissant scolairement et professionnellement. Comment se retrouver entre « potes », pour vivre simplement « sa vie de jeune », sans susciter les soupçons, la méfiance, quand si peu de lieux le permettent ? Et quand on sort du quartier, comment trouver sa place alors qu’on a le sentiment d’être jugé, d’être peu considéré, que l’on est confronté aux discriminations, au racisme ? Face à ce « dehors » que l’on ressent comme si peu accueillant, la tentation est forte de se réfugier dans son « quartier cocon », au risque cependant de s’y enfermer…
Au moins, même si elle n’est pas « un long fleuve tranquille », ils en parlent, de leur vie dans ces quartiers, les garçons, quand les filles, elles, se taisent… Que raconteraient-elles de ces quartiers où, bien qu’elles y soient moins visibles, elles vivent ? Sans doute un autre récit…
« Les habitant-e-s se la racontent ! » : un projet porté par la Régie de Quartier Desbals Services et l’association Résonance Sonore Lauréates de l’appel à projet : « Mémoires des quartiers, histoires en mouvement » lancé par Toulouse Métropole – Exposition visuelle et sonore à la Bibliothèque Saint-Exupéry à Bagatelle du 4 avril au 9 mai 2023.
Papus: « De tout temps, ce quartier a toujours eu une forme de liberté », Rachid et Marion
Rachid et Marion travaillent à l’école Papus. Marion y a habité toute son enfance, Rachid, lui, pour l’avoir côtoyé toute sa vie, le connaît comme sa poche. Tous les deux nous livrent leurs rapports à ce quartier unique, sans barre … Lire la suite
Rachid et Marion travaillent à l’école Papus. Marion y a habité toute son enfance, Rachid, lui, pour l’avoir côtoyé toute sa vie, le connaît comme sa poche. Tous les deux nous livrent leurs rapports à ce quartier unique, sans barre d’immeuble, habillé de pavillons. Un quartier profondément marqué par l’usine AZF. Iels nous partagent leurs souvenirs de la disparition des commerces aux détails qui font que Papus, est Papus.
Paroles du réalisateur – Mathias Guilbaud
Si l’explosion d’AZF a éminemment transformé leurs vies, Rachid et Marion restent très attachés à ce quartier atypique. J’ai très vite ressenti que pour elleux, Papus était un quartier à part, différent et paisible. Au fur et à mesure de notre entretien, Rachid et Marion ont partagés leurs souvenirs, leurs regards sur ce quartier qui témoignent d’un passé commun. Iels ne viennent pas du même endroit, mais iels ont le même amour pour Papus, un amour qu’iels essayent de transmettre aux enfants de l’école où iels travaillent.
Paroles de Marie-Christine Jaillet – Directrice de recherche au CNRS, Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST), Université de Toulouse
Oui, Papus est un quartier singulier, non pas parce qu’il serait le seul à avoir une identité propre – c’est le cas de chacun de ces quartiers et, généralement, « c’est toujours mieux chez soi qu’à côté » – mais par sa forme : pas de ces tours ou barres, caractéristiques de cet urbanisme des années 1960, même si beaucoup ont, depuis, disparu du paysage urbain, mais des petits immeubles et un semis de maisons posés dans un grand parc… tout près de ce qui a été l’usine AZF (l’ONIA auparavant). Tout près, parce que Papus doit son existence à cette usine : elle a été construite pour ses ouvriers, à un moment où ils étaient nombreux à y travailler et où cette entreprise occupait une place importante dans l’économie locale. Les habitants partageaient leur quotidien à la fois à l’usine et dans le quartier.
Puis, quand les effectifs de l’usine se sont réduits, la gestion de la cité a changé de main et Papus s’est ouvert à d’autres populations sans lien avec l’entreprise. Bien qu’il ait à souffrir de la proximité de la rocade, sa « personnalité » singulière, plus proche de la « cité jardin » que de l’image du « grand ensemble », demeure. C’est ce qui peut expliquer l’attachement de Marion et Rachid qui, sans plus y habiter, continuent à le fréquenter quotidiennement parce qu’ils y travaillent. L’expérience des quartiers populaires c’est d’abord celle de ses habitants, mais c’est aussi celle de ceux qui y ont leur emploi et qui y passent une partie de leurs journées. C’est aussi, plus rarement, celle de ceux qui sont simplement de passage et le traversent.
« Les habitant-e-s se la racontent ! » : un projet porté par la Régie de Quartier Desbals Services et l’association Résonance Sonore Lauréates de l’appel à projet : « Mémoires des quartiers, histoires en mouvement » lancé par Toulouse Métropole – Exposition visuelle et sonore à la Bibliothèque Saint-Exupéry à Bagatelle du 4 avril au 9 mai 2023.
Les 10 ans de Résonance ça s’arrose !
Les 10 ans de Résonance Sonore ça s’est bien arrosé aujourd’hui !!! Merci d’avoir amené avec vous cette bonne humeur partagée sous la pluie autour de récits et sons du quartier et d’avoir persévéré jusqu’à la tempête finale pour se … Lire la suite
Les 10 ans de Résonance Sonore ça s’est bien arrosé aujourd’hui !!! Merci d’avoir amené avec vous cette bonne humeur partagée sous la pluie autour de récits et sons du quartier et d’avoir persévéré jusqu’à la tempête finale pour se réfugier au Centre Social où nous avons continué l’écoute et le partage des souvenirs du quartier autour d’un thé et d’un café et du gâteau ce Christiane ! Dans 15 jours, Mercredi 26 à 14H atelier d’écriture, au Centre Social de Bagatelle, avec Eliane sur ce que vous a inspiré cette balade ARROSEe DE RESONANCE SONORE – ARrOSER l’errANCE des SONs en OR . Merci au Centre social Bagatelle et à tous les courageux qui ont bravé le temps incertain et pluvieux pour finir ! Retours en images ….
« Les habitant-e-s se la racontent! » : Vernissage très réussi !
Merci !!! D’avoir été là si nombreux, les chaises ont manquées et ça fait plaisir d’être ensemble. Fier-e-s d’avoir partagé notre travail que nous préparons depuis des mois. Heureu-x-ses d’avoir des retours si touchants sur ce vernissage et sur les … Lire la suite
Merci !!! D’avoir été là si nombreux, les chaises ont manquées et ça fait plaisir d’être ensemble. Fier-e-s d’avoir partagé notre travail que nous préparons depuis des mois. Heureu-x-ses d’avoir des retours si touchants sur ce vernissage et sur les portraits sonores et photographiques. Merci à tous celles et ceux qui ont partagé leur ressenti sur leur quartier, de la poésie et leurs paroles. Merci à la Régie de Quartier Desbals Services et toutes son équipe, merci à la Mairie de toulouse à Toulouse Métropole, merci à la Bibliothèque Saint-Exupéry, merci à tous, pour nous avoir donner la possibilité de réaliser ce magnifique projet « Les habitants se la racontent ! » exposition sonore et photographique visible jusqu’au 9 mai à la bibliothèque Saint-Exupéry de Bagatelle ! A écouter et à voir absolument !!!!
Tabar : « On est délaissé », Yvette
Yvette nous accueille chez elle avec Nahima. L’intérieur est impeccable, les plantes sont belles. Elle habite au troisième étage, sans ascenseur à 89 ans et descendre les escaliers est déjà un exploit.Le bruit fait partie du quotidien, son balcon donne … Lire la suite
Yvette nous accueille chez elle avec Nahima. L’intérieur est impeccable, les plantes sont belles. Elle habite au troisième étage, sans ascenseur à 89 ans et descendre les escaliers est déjà un exploit.
Le bruit fait partie du quotidien, son balcon donne sur le périphérique toulousain.
Elle regrette l’animation de Tabar dans le temps, la solidarité entre voisins. Le contraste entre hier et aujourd’hui est saisissant, pour elle la cité est morte.
Sa consolation est son rituel du vendredi. Elle rejoint le groupe sénior à la chapelle mexicaine animée par la Régie de Quartier. Aujourd’hui, elle y emmène un gâteau et croise ses amis assis sur un banc, elle les invite à la rejoindre.
Paroles de la réalisatrice Sonore – Agnès Gontier
Yvette si elle pouvait, c’est en Alsace qu’elle retournerait. Elle nous en a longuement parlé. C’est là bas, où, elle s’est sentie heureuse. Si elle est venue à Tabar, c’est pour suivre son mari.
Atteinte très jeune de tuberculose, elle a été délaissée et sa jeunesse s’est passée de sanatorium à sanatorium sans compter la deuxième guerre mondiale qui l’a marquée.
AZF aussi l’a traumatisée. Une vie faite d’embûches mais Yvette résiste, elle est là. Elle souhaite toujours partager des moments conviviaux et son gâteau est excellent. J’ai étais attristée de sentir sa solitude comme de nombreuses personnes âgées, isolées, esseulées dans leur appartement.
Paroles de Marie-Christine Jaillet – Directrice de recherche au CNRS, Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST), Université de Toulouse
Si l’attention des médias est focalisée sur les jeunes, une des caractéristiques, au moins aussi importantes, des quartiers populaires, aujourd’hui, est qu’ils sont habités par des personnes âgées, encore en couple ou seules – et, dans ce cas-là, ce sont souvent des femmes – qui y ont vécu une grande partie de leur vie d’adultes et qui souhaitent y rester, parce qu’elles y ont leurs habitudes et leurs relations. Elles y vivent dans des appartements, aménagés à leur goût, décorés avec le plus grand soin, entourées de leurs souvenirs, mais aussi de leurs voisines, avec lesquelles elles s’entraident et entretiennent ces petits liens du quotidien qui font aussi les plaisirs de la vie … Ce que raconte Yvette, c’est aussi, en filigrane, l’histoire d’un quartier construit aux confins de la ville, mais que la ville et ses nuisances ont fini par rattraper. C’est à la hauteur de son quartier, que les nuisances du périphérique et de la circulation automobile – bruit, émanations des Gaz à Effet de Serre et particules fines – sont les plus fortes.
« Les habitant-e-s se la racontent ! » : un projet porté par la Régie de Quartier Desbals Services et l’association Résonance Sonore Lauréates de l’appel à projet : « Mémoires des quartiers, histoires en mouvement » lancé par Toulouse Métropole – Exposition visuelle et sonore à la Bibliothèque Saint-Exupéry à Bagatelle du 4 avril au 9 mai 2023.
Bagatelle : «Y’a rien à dire », Abdelillah
Abdelillah habite dans le quartier de Bagatelle à Toulouse depuis 30 ans. Il nous livre son attachement au quartier, son histoire de migration qui retrace celle de beaucoup d’Algériens de Mostaganem. Le quartier, il l’a vu se transformer. Une rénovation … Lire la suite
Abdelillah habite dans le quartier de Bagatelle à Toulouse depuis 30 ans. Il nous livre son attachement au quartier, son histoire de migration qui retrace celle de beaucoup d’Algériens de Mostaganem. Le quartier, il l’a vu se transformer. Une rénovation urbaine avec ses destructions d’immeubles qu’il a vécue difficilement et dont il ne souhaite pas parler.
Il nous partage à demi-mot les regrets d’une jeunesse en errance avant d’intégrer la Régie de Quartier Desbals Services. Il est fier de ses deux aînés, l’une est médecin et l’autre travaille à l’OPAC. Pas d’inquiétude pour eux, mais beaucoup pour les jeunes de Bagatelle touchés par le chômage.
Paroles de la réalisatrice Sonore – Agnès Gontier
« Je sens qu’Abdelillah veut montrer le meilleur de son quartier. Il reproche aux médias de le stigmatiser, de montrer que le mauvais. En prenant le contre-pied, il me fait une visite guidée édulcorolorée de Bagatelle. Puis petit à petit, il finit par me livrer les difficultés dont le quartier doit aussi surmonter notamment autour de l’emploi des jeunes. »
Paroles de Marie-Christine Jaillet – Directrice de recherche au CNRS, Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST), Université de Toulouse
Abdelillah raconte une autre facette de l’histoire des quartiers populaires, qui ont accueilli à partir du milieu des années 1970 les immigrés et leurs familles, venus, pour beaucoup, des pays du Maghreb, puis venus également d’autres horizons. Le quartier de Bagatelle a souvent été décrit par ses habitants comme un village avec son centre commercial, sa place, son petit bois, ses associations, sportive et de quartier, où les habitants (pieds noirs, algériens ou marocains) partageaient une même nostalgie pour l’autre rive de la Méditerranée. Mais l’histoire de Bagatelle, c’est aussi celle d’une politique publique de rénovation urbaine qui a voulu ouvrir le quartier sur une autre centralité, celle de la rue Henri Desbals, et qui a remplacé les « vieux immeubles » par d’autres, au risque de bouleverser les repères de ceux qui vivaient là, pour qui cette transformation assez radicale de leur environnement a souvent été douloureuse. Il n’en est pas de même pour les habitants venus s’installer plus récemment qui ne portent pas en héritage cette histoire.
Ce que raconte aussi Abdelillah, c’est l’espoir placé dans le « modèle républicain » que chacun peut s’en sortir, améliorer sa situation et, bien davantage encore, que, par l’école, celle de ses enfants s’améliorera vraiment. Si « l’ascenseur social » n’est pas tout à fait à l’arrêt, néanmoins, il est de plus en plus à la peine pour les générations actuelles, confrontées au chômage et aux discriminations.
« Les habitant-e-s se la racontent ! » : un projet porté par la Régie de Quartier Desbals Services et l’association Résonance Sonore Lauréates de l’appel à projet : « Mémoires des quartiers, histoires en mouvement » lancé par Toulouse Métropole – Exposition visuelle et sonore à la Bibliothèque Saint-Exupéry à Bagatelle du 4 avril au 9 mai 2023.
Faourette: « A l’époque, c’était moderne », Marius et Lucette
Marius était pendant longtemps président de la Régie de Quartier Desbal Services. Il a toujours été impliqué dans son quartier de la Faourette à Toulouse que se soit auprès des locataires, ou à la Régie. C’est quelqu’un qui faisait référence, … Lire la suite
Marius était pendant longtemps président de la Régie de Quartier Desbal Services. Il a toujours été impliqué dans son quartier de la Faourette à Toulouse que se soit auprès des locataires, ou à la Régie. C’est quelqu’un qui faisait référence, qu’on venait voir si on avait besoin d’aide. Avec Alice, sa femme, ils nous racontent leur arrivée dans le quartier. L’emménagement, ici, c’était à l’époque plus de confort, du chauffage central. Plus besoin d’aller chercher le charbon à la cave ou de chauffer le lit avec un moine. Seul grand regret l’insonorisation de l’immeuble inexistant.
Paroles de la réalisatrice Sonore – Agnès Gontier
Ils m’ont touchés, Marius et Lucie, 91 et 92 ans. J’ai aimé le contraste des deux personnages et la complicité qui se dégage entre eux. L’une se dit pantouflarde, l’autre pigeon voyageur. Ils sont simples, chaleureux, attentionnés. Lucie est authentique, ses expressions sont si spontanées, qu’elle m’a fait sourire. J’ai aimé les écouter, échanger avec eux, plonger dans leur quotidien de couple.
Paroles de Marie-Christine Jaillet – Directrice de recherche au CNRS, Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST), Université de Toulouse
On oublie trop souvent ce que rappelle si bien Marius et Lucie : entrer dans un logement HLM, dans les années 1960, c’était accéder pour la première fois aux éléments de confort : un appartement lumineux avec des pièces séparées, l’eau courante, le chauffage central, une salle de bains … Mais, comme il fallait répondre à une crise du logement sans précédent, on a construit vite et en masse, souvent trop vite. Nombre de ces immeubles ont mal vieilli ou ont été, au moins dans les années qui ont suivi leur construction, insuffisamment entretenus. Si le logement était meilleur, ces grandes cités HLM étaient alors loin du centre-ville, en périphérie de la ville, pas toujours bien desservies par les transports en commun et il y manquait ce qui fait aussi la ville : des commerces, des bars, des services… Si, depuis, l’équipement des quartiers comme leur desserte se sont largement améliorés, ils ne sont pas encore pour autant tout à fait des quartiers urbains comme les autres.
Mais ce que raconte aussi Marius et Lucie, c’est l’histoire de ces habitants qui se sont investis dans la vie de leur quartier, par la création d’associations pour répondre aux besoins des gens, leur apporter de l’aide, des services, mais aussi pour organiser la vie sociale, proposer des activités, des animations et des moments festifs. Car, ce qui caractérise ces quartiers, c’est bien la vitalité de leur tissu social, la capacité de leurs habitants, plus qu’ailleurs dans la ville, à s’entraider, à faire preuve de solidarité, face aux drames auxquels chacun peut être confronté dans sa vie personnelle, comme dans les moments difficiles qu’ont traversés ces quartiers, l’explosion d’AZF, le confinement, etc. Ils la doivent à l’énergie infatigable de ces militants du quotidien. Pour prendre le relai de ceux qui se sont un peu épuisés à la tâche, une relève est toujours là.
« Les habitant-e-s se la racontent ! » : un projet porté par la Régie de Quartier Desbals Services et l’association Résonance Sonore Lauréates de l’appel à projet : « Mémoires des quartiers, histoires en mouvement » lancé par Toulouse Métropole – Exposition visuelle et sonore à la Bibliothèque Saint-Exupéry à Bagatelle du 4 avril au 9 mai 2023.
Le tri sera top !
Comment revaloriser nos déchets? Nous sommes allés rencontrer l’association étudiante : Le Tri Sera Top, créée en 2017 dans le quartier du Mirail à Toulouse. Elle anime un atelier d’auto-réparation vélo, une friperie et un espace brocante. L’association a pour mission la réduction générale des déchets. … Lire la suite
Comment revaloriser nos déchets? Nous sommes allés rencontrer l’association étudiante : Le Tri Sera Top, créée en 2017 dans le quartier du Mirail à Toulouse. Elle anime un atelier d’auto-réparation vélo, une friperie et un espace brocante. L’association a pour mission la réduction générale des déchets. Elle les collecte, les trie et les revalorise. Quels enjeux pour revaloriser les déchets reçus? Est-il possible de réutiliser tout ce que nous jetons? Quels sont les moyens nécessaires pour accomplir la mission que l’association s’est proposée?
Mouss et Hakim, héritiers de l’immigration
Quel est l’héritage de l’immigration en France ? En février dernier, à la bibliothèque Saint-Exupéry à Toulouse, le Tactikollectif organisait une rencontre avec les chanteurs et musiciens issus du groupe Zebda autour du film « Mouss et Hakim, origines contrôlées ! ». Cette … Lire la suite
Quel est l’héritage de l’immigration en France ? En février dernier, à la bibliothèque Saint-Exupéry à Toulouse, le Tactikollectif organisait une rencontre avec les chanteurs et musiciens issus du groupe Zebda autour du film « Mouss et Hakim, origines contrôlées ! ». Cette rencontre a été l’occasion à travers le film et des échanges de retracer leur histoire familiale de l’exil et leur héritage culturel dans leurs chansons.
Cet événement s’inscrivait dans le cadre de l’exposition « Portraits de France » à Toulouse, mettant en valeur des personnes venues d’ailleurs, souvent oubliées. A cette occasion, j’ai rencontré Salah Amokrane, coordinateur du Tactikollectif, et frère de Mouss et Hakim. Ce podcast s’interroge sur la place de l’héritage culturel de l’immigration et l’appropriation collective de l’espace public.
Les expositions Portraits de France et Portraits de Toulouse sont visibles au réfectoire et à la chapelle de l’hôpital de la Grave jusqu’au 2 avril 2023
Fairéco en famille
Quels petits gestes pouvons-nous adopter pour être plus écologiques ? Fairéco, association toulousaine, propose des ateliers pour apprendre à chacun.e des petits gestes aux grandes conséquences écologiques. Depuis 2020, l’association propose des « défis familles ». Un suivi sur 6 mois qui se constitue … Lire la suite
Quels petits gestes pouvons-nous adopter pour être plus écologiques ?
Fairéco, association toulousaine, propose des ateliers pour apprendre à chacun.e des petits gestes aux grandes conséquences écologiques. Depuis 2020, l’association propose des « défis familles ». Un suivi sur 6 mois qui se constitue d’échanges et d’ateliers autour de différentes thématiques allant des produits ménagers à notre alimentation. Une manière d’agir pour l’écologie, à la portée de tous.tes.
Ecoutons un de ces ateliers animé par Cédric et Mélanie de Fairéco.
Fairéco n’organise pas exclusivement des défis famille! Plus d’infos sur leur site. Contact: contact@faireco-asso.fr
Paris 2024 (1/3): « Dans la tête des athlètes, au coeur d’un pôle de performance »
Dans un an, les Jeux Olympiques vont s’ouvrir à Paris. Raihau Maiau, athlète en saut en longueur, Lezana Placette et Alexia Richard joueuses de Beach Volley espèrent y participer. Ils se surpassent au quotidien pour y parvenir. Nous entrons, avec … Lire la suite
Dans un an, les Jeux Olympiques vont s’ouvrir à Paris. Raihau Maiau, athlète en saut en longueur, Lezana Placette et Alexia Richard joueuses de Beach Volley espèrent y participer. Ils se surpassent au quotidien pour y parvenir. Nous entrons, avec eux, dans les coulisses du sport de haut niveau et rencontrons ses différents acteurs : coach, professionnels de santé, accompagnatrice scientifique…tous sont mobilisés pour un seul objectif : la performance.
Ce documentaire sonore dévoile comment les centres d’entraînements français aident à «sculpter» l’athlète comme celui du Creps de Toulouse. Nous analyserons la co-construction de la performance battant en brèche le mythe de l’athlète solitaire.
Avec la participation de Raihau Maiau, athlète spécialiste en saut en longueur – Lezana Placette et Alexia Richard, beach volleyeuses – Muriel Roth, directrice du Creps de Toulouse – Olivier Janzac, responsable de la Maison Régionale de la Haute Performance -Marine Gargagli, accompagnatrice de la performance au Creps de Toulouse – Dominique Hernandez, cadre technique en athlétisme – Véronique Morin, infirmière au Creps de Toulouse – Caroline Tricot, dietéticienne – Thomas Menet Haure, kinésithérapeute du sport et podologue – Benjamin Mounos, stagiaire en psychologie – Thomas , préparateur physique au Creps de Toulouse –Lucie Forte, sociologue au laboratoire CRESCO de l’Université Paul Sabatier
Avec le soutien de la DRAC Occitanie projet labellisé OLYMPIADE CULTURELLE – PARIS 2024
Bagat’elles Bike
Comment apprennent-elles à faire du vélo ? Mamans, grands-mères se mettent pour la première fois en selle !Médiaptichounes est une association du quartier de Bagatelle à Toulouse. Depuis 2005, l’association propose des ateliers autour du sport et de ses valeurs … Lire la suite
Comment apprennent-elles à faire du vélo ? Mamans, grands-mères se mettent pour la première fois en selle !
Médiaptichounes est une association du quartier de Bagatelle à Toulouse. Depuis 2005, l’association propose des ateliers autour du sport et de ses valeurs ainsi que de l’éducation aux médias. Hayet, ancienne médiaptichounes est maintenant présidente de l’association. Elle nous raconte la création et le projet de la section Baga’elles bike qui permet aux femmes de s’initier au vélo.
Dans les creux de nos histoires
Comment se transmettent nos histoires migratoires ? À Marseille, des jeunes s’interrogent sur leurs ancrages et sur les creux de leurs origines.Une pièce documentaire réalisée au cours du processus de création du film, « Amira ». Des questionnements sous-jacents au court-métrage ont … Lire la suite
Comment se transmettent nos histoires migratoires ? À Marseille, des jeunes s’interrogent sur leurs ancrages et sur les creux de leurs origines.
Une pièce documentaire réalisée au cours du processus de création du film, « Amira ». Des questionnements sous-jacents au court-métrage ont pu être partagés et explorés grâce à ces rencontres précieuses et révélatrices.
Avec Anahid Ceyhan, Zarah Igo, Kahina Djahnine, Daria Pouligo, Aïdé Pouligo et Romain Ghafar.
Les yeux fermés
A l’occasion des 20 ans du LMAC, Laboratoire des Médiations en Art Contemporain, j’ai été invitée, comme artiste sonore, à découvrir sous bandeau, c’est-à-dire les yeux fermés une oeuvre d’art de l’espace public à Toulouse. Dans ma proposition artistique, j’ai … Lire la suite
A l’occasion des 20 ans du LMAC, Laboratoire des Médiations en Art Contemporain, j’ai été invitée, comme artiste sonore, à découvrir sous bandeau, c’est-à-dire les yeux fermés une oeuvre d’art de l’espace public à Toulouse.
Dans ma proposition artistique, j’ai décidé d’avoir une démarche symétrique. J’allais découvrir une oeuvre les yeux fermés, j’ai donc décidé de ne pas écouter ce que j’enregistrerai lors de ma prise de son. J’ai laissé ainsi la surprise de la matière se révéler au dérushage, comme une pellicule photo argentique au développement. J’ai ensuite joué avec les sons et les espaces.
Je suis heureuse de vous proposer à l’écoute l’exploration sonore de cette rencontre originale de l’oeuvre. De la même manière pour entrer mieux dans ce voyage binaural (son 3D), je vous propose de mettre votre casque et de fermer les yeux pour écouter cette pièce.
Le son binaural est un procédé d’enregistrement sonore en 3 dimensions utilisant soit une tête d’enregistrement soit la tête de la personne qui enregistre en plaçant dans ses oreilles des microphones. L’écoute au casque est essentielle pour avoir le rendu en 3 dimensions.
Empalot : L’AIFOMEJ fête ses 40 ans !
Présente depuis 40 ans à Empalot, l’AIFOMEJ est une association historique et essentielle dans ce quartier toulousain. Face à des problématiques sociales, culturelles, professionnelles, l’AIFOMEJ s’adapte et tente d’apporter son soutien aux personnes confrontées à des difficultés. Pendant ces longues années, … Lire la suite
Présente depuis 40 ans à Empalot, l’AIFOMEJ est une association historique et essentielle dans ce quartier toulousain. Face à des problématiques sociales, culturelles, professionnelles, l’AIFOMEJ s’adapte et tente d’apporter son soutien aux personnes confrontées à des difficultés. Pendant ces longues années, elle a aussi vu le quartier évoluer, se transformer et elle a aussi vu grandir des générations d’enfants. L’occasion, donc, pour cet anniversaire, de réaliser un épisode sur cette initiative, d’en refaire son histoire et de constater sa force et son ancrage.
AIFOMEJ : Association pour l’Insertion des Familles Originaires du Monde et des Jeunes
Ne pas toucher à Bambi (4/4)
Après les hérissons, passons à un autre mammifère: le faon ! Nous explorons dans ce dernier épisode consacré au pôle médiation faune sauvage, leurs fonctionnements ainsi que l’attitude à avoir avec eux. C’est également l’occasion d’évoquer d’autres mammifères et de ce … Lire la suite
Après les hérissons, passons à un autre mammifère: le faon !
Nous explorons dans ce dernier épisode consacré au pôle médiation faune sauvage, leurs fonctionnements ainsi que l’attitude à avoir avec eux. C’est également l’occasion d’évoquer d’autres mammifères et de ce qu’est une bonne cohabitation avec la faune sauvage en général.
Pour les soutenir en faisant un don : https://nature-en-occitanie.assoconnect.com/collect/description/232443-o-pole-mediation-faune-sauvage-2022
Intercalaire valorise les espaces vacants!
Dans la ville, les projets se succèdent les bâtiments sont parfois vacants longtemps en attente de leur nouvel usage ou de destruction, rapidement, ces lieux peuvent devenir tristes, dégradés voire source d’insécurité. L’Agence intercalaire, s’immisce dans cet entretemps et valorise … Lire la suite
Dans la ville, les projets se succèdent les bâtiments sont parfois vacants longtemps en attente de leur nouvel usage ou de destruction, rapidement, ces lieux peuvent devenir tristes, dégradés voire source d’insécurité. L’Agence intercalaire, s’immisce dans cet entretemps et valorise ces espaces inoccupés. Comment ? Elle impulse une dynamique vertueuse en proposant notamment un usage collectif des lieux, en donnant l’accès à moindre coût aux structures ou entrepreneurs n’ayant pas le luxe de pouvoir s’offrir un espace de travail sur le marché immobilier traditionnel ou en recherche tout simplement de lien social.
Dans ce podcast, Résonance Sonore visite le collectif Abbal, situé dans le quartier de la Reynerie à Toulouse, avec Pacale Dubois de l’Agence Intercalaire. Cet endroit est voué à destruction pour faire place à la future Cité de la Danse, mais entretemps, le lieu vie de la plus belle des manières.