Paris 2024 : Rencontre avec le Comité Paralympique et Sportif Français
Aujourd’hui, nous rencontrons le Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF) avec Apolline Vedrenne référente paralympique en Occitanie et Sylvain Sabatier Directeur des Territoires.Quelles sont les enjeux des Jeux Paralympiques organisés pour la première fois en France ? Quelles seront les disciplines … Lire la suite
Aujourd’hui, nous rencontrons le Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF) avec Apolline Vedrenne référente paralympique en Occitanie et Sylvain Sabatier Directeur des Territoires.
Quelles sont les enjeux des Jeux Paralympiques organisés pour la première fois en France ? Quelles seront les disciplines représentées ? Comment sont organisées les catégories paralympiques pour permettre aux plus grands nombre de pratiquer ? Y a t-il un retard en France sur la médiatisation des Jeux Paralympiques ? Le sport est il un vecteur de changement de regard sur le handicap ? Comment ouvrir la pratique sportive au plus grand nombre ? Découverte du dispositif « clubs inclusifs », un souhait d’un héritage durable des Jeux Paralympiques dans le développement de la pratique parasportive.
Le CPSF représente et coordonne l’ensemble des acteurs qui proposent, en loisirs comme en compétition une offre sportive adaptée.
Retrouvez notre série de 3 documentaires sonores avec nos athlètes d’Occitanie : « En route vers les JO et Jeux paralympiques Paris 2024 » : Paris 2024 (1/3) : Dans la têtes des athlètes, au coeur d’un pôle de performance »; « Paris 2024 (2/3) : La Parité un long combat »; Paris 2024 (3/3) : « On n’a jamais été considérés comme des sportifs »
Une cantine bio et locale à Saint-Lieux-Les-Lavaur
La loi Egalim, promue en 2018, porte l’ambition d’améliorer la qualité des repas servis dans la restauration collective. L’objectif est un taux d’approvisionnement de 50% en produits locaux, durables et de qualité, dont 20% issus de l’agriculture biologique. Or les … Lire la suite
La loi Egalim, promue en 2018, porte l’ambition d’améliorer la qualité des repas servis dans la restauration collective. L’objectif est un taux d’approvisionnement de 50% en produits locaux, durables et de qualité, dont 20% issus de l’agriculture biologique. Or les communes l’ayant mise en œuvre sont extrêmement rares. Et la loi ne les sanctionne pas. Dans le Tarn, néanmoins, l’association Via Emilia accompagne des petites communes comme Teulat, Saint-Lieux-Les-Lavaur et maintenant Azas, en Haute-Garonne, pour ouvrir des cantines autonomes. Alors qu’auparavant les plats arrivaient prêts à être réchauffés dans des barquettes en plastique, désormais, un.e cuisinier.e a été recruté.e pour concocter des produits frais et épicés. Quant aux agent.e.s de cantine, ils et elles aident à la confection des plats et œuvrent pour transmettre une culture culinaire de qualité aux enfants. En route donc vers la commune de Saint-Lieux-Les-Lavaur, à la rencontre de celles et ceux, qui s’investissent au quotidien pour nourrir la petite centaine d’élèves de l’école élémentaire.
Paris 2024 : Rencontre avec Muriel Roth et Olivier Janzac « Accompagner la performance »
Nous rencontrons Muriel Roth, directrice du CREPS de Toulouse, engagée pour la formation des jeunes athlètes au sport de haut niveau et Olivier Janzac, responsable régionale de la Haute performance en Occitanie. Tout deux étaient auparavant des athlètes de haut … Lire la suite
Nous rencontrons Muriel Roth, directrice du CREPS de Toulouse, engagée pour la formation des jeunes athlètes au sport de haut niveau et Olivier Janzac, responsable régionale de la Haute performance en Occitanie. Tout deux étaient auparavant des athlètes de haut niveau.
Comment prépare t-on les Jeux Olympiques et Jeux Paralympiques au Creps de Toulouse? Qu’est-ce que la haute performance? De quoi parle t-on avec la notion de gains marginaux? Pourquoi l’Etat a -t-il voulu la création des Maisons de la Performance à l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024 ? Où en sommes-nous en France sur la Haute performance ? De quels pays pouvons-nous, nous inspirer ? Sommes-nous en retard ou en avance ? Y a t-il une vraie culture du sport en France ? Quels héritages pourrions-nous attendre des Jeux Olympiques et Paralympiques pour la société française ?
Retrouvez notre série de 3 documentaires sonores « En route vers les JO et Jeux paralympiques Paris 2024 » avec les athlètes d’Occitanie : Paris 2024 (1/3) : Dans la têtes des athlètes, au coeur d’un pôle de performance »; « Paris 2024 (2/3) : La Parité un long combat »; Paris 2024 (3/3) : « On n’a jamais été considérés comme des sportifs »
Avec le soutien de la DRAC Occitanie projet labellisé OLYMPIADE CULTURELLE – PARIS 2024
Des sourds montent sur scène
Entre Toulouse et Rabastens, des artistes sourds et entendants se réunissent lors de journées de création proposées par la Compagnie La Bobêche. Mathilde Henry, directrice artistique et comédienne, collabore depuis près de dix ans avec Emilie Rigaud, comédienne et marionnettiste … Lire la suite
Entre Toulouse et Rabastens, des artistes sourds et entendants se réunissent lors de journées de création proposées par la Compagnie La Bobêche. Mathilde Henry, directrice artistique et comédienne, collabore depuis près de dix ans avec Emilie Rigaud, comédienne et marionnettiste sourde. Pour répondre au manque d’artistes sourds dans le spectacle vivant et à la carence en formation à leur égard, les deux artistes ont rassemblé une équipe de sourds et d’entendants, accompagnée par une interprète en langue des signes françaises. Marionnettes, théâtre d’objet, conte, danse occupent l’espace de création de ces laboratoires, dénommés Labo-Bêche, voués à voir émerger de nouvelles collaborations bilingues, à promouvoir la LSF sur scène tout en en questionnant la place sur un plan artistique.
Paris 2024: Rencontre avec Lucie Forte « Devenir athlète de haut niveau »
Paris 2024, « Rencontre avec » est une série de rencontres avec le monde sportif. Dans une approche sociologique, Lucie Forté , auteure du de l’ouvrage Devenir athlète de haut niveau, nous fait mieux comprendre les processus qui amènent un ou une athlète à s’engager dans … Lire la suite
Paris 2024, « Rencontre avec » est une série de rencontres avec le monde sportif. Dans une approche sociologique, Lucie Forté , auteure du de l’ouvrage Devenir athlète de haut niveau, nous fait mieux comprendre les processus qui amènent un ou une athlète à s’engager dans une carrière sportive.
Nous abordons les JO, la notion de vocation des athlètes, du rôle des Institutions sportives ou de la famille dans l’adhésion ou non d’une carrière de haut niveau. Nous abordons aussi les questions du financement de la carrière des athlètes, de la place des femmes dans le sport et de l’héritage des JO Paris 2024 dans la société Française. Lucie Forté, est sociologue, maîtresse de conférences au laboratoire du Cresco de l’univertié Paul Sabatier à Toulouse.
Retrouvez notre série de 3 documentaires sonores « En route vers les JO et Jeux paralympiques Paris 2024 » avec les athlètes d’Occitanie : Paris 2024 (1/3) : Dans la têtes des athlètes, au coeur d’un pôle de performance »; « Paris 2024 (2/3) : La Parité un long combat »; Paris 2024 (3/3) : « On n’a jamais été considérés comme des sportifs »
Avec le soutien de la DRAC Occitanie projet labellisé OLYMPIADE CULTURELLE – PARIS 2024
Paris 2024 (3/3): « On n’a jamais été considérés comme des sportifs »
« On n’a jamais été considérés comme des sportifs », constate Coralie Gonzalez, joueuse de l’équipe de France de goalball. En France, la culture du handisport est encore peu développée, ce qui n’est pas le cas en Angleterre où les Jeux Paralympiques … Lire la suite
« On n’a jamais été considérés comme des sportifs », constate Coralie Gonzalez, joueuse de l’équipe de France de goalball. En France, la culture du handisport est encore peu développée, ce qui n’est pas le cas en Angleterre où les Jeux Paralympiques sont nés. C’est d’ailleurs, la première fois que la France organise une telle compétition alors qu’elle a déjà accueilli cinq fois les Jeux Olympiques.
« Pour les Jeux de Londres, c’était 10 min de direct par jour, c’est rien. Et là on est passé à 10h de diffusion sur France TV depuis les Jeux de Rio », note Maxime Valet, médaillé de bronze en escrime fauteuil. Les lignes commencent à bouger. Selon Babacar Niang, joueur de l’équipe de France de Cécifoot, les Jeux Paralympiques sont l’occasion de « faire connaître des sports peu connus et de donner l’opportunité à d’autres de pratiquer ».
Cet épisode fait découvrir les disciplines et le quotidien de ces trois athlètes de haut niveau qui s’entraînent à Toulouse. Leur objectif commun : être médaillés aux Jeux Paralympiques. Anne Marcellini, sociologue spécialisée dans l’étude des sports et des pratiques adaptées, retrace l’histoire des Jeux Paralympiques et le glissement d’une activité physique rééducative à une pratique sportive visant la performance.
Avec la participation de :
Maxime Valet , para-escrime
Babacar Niang, cécifoot au TFC
Coralie Gonzalez, goalball
Anne Marcellini, sociologue spécialisée dans l’étude des sports adaptés
Sylvain Sabatier, directeur des Territoires au Comité Paralympique et Sportif Français
Alexis Salles, entraîneur au Toulouse Football Cécifoot (TFC)
Brigitte Aragou, maître d’armes au Toulouse Université Club (TUC)
Christophe Debard, responsable d’un laboratoire d’innovation pour Airbus, initiative Humanity Lab
Avec le soutien de la DRAC Occitanie projet labellisé OLYMPIADE CULTURELLE – PARIS 2024
L’École Citoyenne à la Croisée des Parcs
Résonance Sonore a rencontré l’École Citoyenne lors de la journée autour de l’écologie organisée par le collectif BaFaPaTaBor en transition au petit bois de Bagatelle à Toulouse. L’occasion d’enregistrer un atelier de confection d’origamis en forme de baleines pour sensibiliser … Lire la suite
Résonance Sonore a rencontré l’École Citoyenne lors de la journée autour de l’écologie organisée par le collectif BaFaPaTaBor en transition au petit bois de Bagatelle à Toulouse. L’occasion d’enregistrer un atelier de confection d’origamis en forme de baleines pour sensibiliser au plastique dans les océans et d’assister au théâtre forum sur le thème du recyclage.
Cette chronique a été réalisée avec l’aide de plusieurs jeunes de la Compagnie Jeux de Mômes. Merci à elles et eux pour leurs aides et leurs engagements !
Avec le soutien de Toulouse Métropole dans le cadre d’un Été à la Croisée des Parcs.
Cocagne Alimen’terre à la Croisée des Parcs
Nous avons rencontré l’association Cocagne Aliment’terre lors de la journée du 8 juillet 2023 autour de l’écologie organisé par le collectif BaFaPaTaBor en transition au petit bois de Bagatelle à Toulouse. Ils organisait un atelier autour de l’alimentation saine et … Lire la suite
Nous avons rencontré l’association Cocagne Aliment’terre lors de la journée du 8 juillet 2023 autour de l’écologie organisé par le collectif BaFaPaTaBor en transition au petit bois de Bagatelle à Toulouse. Ils organisait un atelier autour de l’alimentation saine et plus végétale.
Cette chronique a été réalisée avec l’aide de plusieurs jeunes de la Compagnie Jeux de Mômes. Merci à elles et eux pour leurs aides et leurs engagements !
Avec le soutien de Toulouse Métropole dans le cadre d’un Été à la Croisée des Parcs
Le cycle de vie d’une tomate à la Croisée des Parcs
Le 8 juillet dernier, dans le cadre de la journée autour de l’écologie organisé par le collectif BaFaPaTaBor en transition au petit bois de Bagatelle à Toulouse, Résonance Sonore a rencontré E-graine autour d’un atelier sur le cycle de vie … Lire la suite
Le 8 juillet dernier, dans le cadre de la journée autour de l’écologie organisé par le collectif BaFaPaTaBor en transition au petit bois de Bagatelle à Toulouse, Résonance Sonore a rencontré E-graine autour d’un atelier sur le cycle de vie d’une tomate.
Cette chronique a été réalisée avec l’aide de plusieurs jeunes de la Compagnie Jeux de Mômes. Merci à elles et eux pour leurs aides et leurs engagements !
Avec le soutien de Toulouse Métropole dans le cadre d’un Été à la Croisée des Parcs
Repas partagé à la Croisée des Parcs
Le 8 juillet 2023, Résonance Sonore était présent sur la journée autour de l’écologie organisé par le collectif BaFaPaTaBor en transition au petit bois de Bagatelle à Toulouse. Dans cette petite chronique nous écoutons l’organisation d’un repas partagé, initiative d’un … Lire la suite
Le 8 juillet 2023, Résonance Sonore était présent sur la journée autour de l’écologie organisé par le collectif BaFaPaTaBor en transition au petit bois de Bagatelle à Toulouse. Dans cette petite chronique nous écoutons l’organisation d’un repas partagé, initiative d’un habitant du quartier.
Cette chronique a été réalisée avec l’aide de plusieurs jeunes de la Compagnie Jeux de Mômes. Merci à elles et eux pour leurs aides et leurs engagements !
Avec le soutien de Toulouse Métropole dans le cadre d’un Été à la Croisée des Parcs
Un Eté à la Croisée des Parcs
Ré-écoutez le direct sur le marché de la Faourette à Toulouse, pour le lancement de la 4ème édition « Un Ete à la Croisée Des Parcs ». Un été à La Croisée des Parcs, qu’est-ce que c’est ? c’est une multitude de dates … Lire la suite
Ré-écoutez le direct sur le marché de la Faourette à Toulouse, pour le lancement de la 4ème édition « Un Ete à la Croisée Des Parcs ».
Un été à La Croisée des Parcs, qu’est-ce que c’est ? c’est une multitude de dates à Toulouse et durant l’été sur trois lieux emblématiques le Petit bois de Bagatelle, le Parc de la Faourette et le Parc des Merlettes dans le quartier de Papus.
Le programme ? C’est ce qui est détaillé sur ce plateau radio animé par Agnès Gontier de Résonance Sonore et Cécile Cabarrou de Campus FM Toulouse avec les différents acteurs, partenaires associatifs et institutionnels, les artistes et les habitants qui se sont mobilisés pour vous animer cet été. On va parler spectacles, guinguette, ciné-concerts, espaces de jeux, fête de l’autonomie alimentaire et de la transition écologique et bien sûr de nombreux concerts …Une programmation riche et collective. A découvrir en ré-écoutant et également en format PDF à ce lien.
On remercie à la technique Francois Berchenko !
Portraits de personnalités inspirantes
Les élèves de 4ème du Collège Antonin Perbosc d’Auterive proposent à l’écoute leurs chroniques sur des personnalités inspirantes qui défendent à leurs yeux une ou des valeurs de la République.Après une réflexion sur les notions de liberté, d’égalité, de fraternité, … Lire la suite
Les élèves de 4ème du Collège Antonin Perbosc d’Auterive proposent à l’écoute leurs chroniques sur des personnalités inspirantes qui défendent à leurs yeux une ou des valeurs de la République.
Après une réflexion sur les notions de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité … Les élèves se sont appropriés les actions de militantes des droits civiques, d’artistes, de politiques, de sportifs ou encore de figure historique pour remettre nous partager ce qui les inspirent chez eux.
Voici 10 chroniques réalisées au printemps 2023 regroupées dans une émission de radio :
Un projet porté par l’Association Résonance Sonore dans le cadre des Parcours Laïques et Citoyen de la Haute Garonne – Intervenants Agnès Gontier et Mathias Guibaud en classe de français de Madame Edith Marot
Saisir le réel, entre illusion et vérité
Agnès Gontier de Résonance Sonore a été interviewée par Juliette Husson de Campus Fm dans le cadre du Festival Radiophonie. Comment raconter le réel ? Retour sur expérience avec quelques exemples de situations qui demandent à s’adapter. Saisir le réel, … Lire la suite
Agnès Gontier de Résonance Sonore a été interviewée par Juliette Husson de Campus Fm dans le cadre du Festival Radiophonie. Comment raconter le réel ? Retour sur expérience avec quelques exemples de situations qui demandent à s’adapter. Saisir le réel, entre illusion et vérité, une heure pour mieux comprendre sa démarche de documentariste sonore : « En tant que documentariste sonore j’aime bien dire que je : « raconte des histoires ». Pour moi l’approche du documentaire sonore est tout autant l’art de saisir le moment présent que de le mettre en scène. Telle une chasse aux papillons, je tente de capturer les paroles singulières et le timbre de voix, unique, des personnes rencontrées ainsi que la palettes sonores des lieux traversés. Dans un second temps, vient le temps de la ré-écoute, de la ré-appropriation, de l’assemblage harmonieux pour donner corps aux personnages, à une histoire. Je la veux avec du rythme, avec des respirations, avec des sons qui permettent à l’imagination de s’envoler dans cet autre espace qui n’est ni le réel à l’état brute, ni une fiction, mais le réel sous un regard : un documentaire. » Agnès Gontier
Paris 2024 (2/3) : « La parité un long combat »
Paris 2024 : enfin la parité ! Avec un peu plus de 10 000 athlètes dont la moitié seront des femmes, pour la première fois, la parité sera totalement effective au Jeux Olympiques. En 1896, lorsque Pierre de Coubertin organise … Lire la suite
Paris 2024 : enfin la parité ! Avec un peu plus de 10 000 athlètes dont la moitié seront des femmes, pour la première fois, la parité sera totalement effective au Jeux Olympiques. En 1896, lorsque Pierre de Coubertin organise les premiers JO à Athènes les femmes y sont exclues; ce dernier n’envisage pas leur participation, ou seulement comme dans les anciens tournois du Moyen-âge, pour « couronner les vainqueurs ».
Très vite, une figure féminine d’envergure, Alice Milliat, revendique le droit des femmes à réaliser tous types de sport et pas seulement ceux susceptibles d’être « compatibles » avec leur féminité. En réaction à l’interdiction quasi-totale des femmes à participer aux JO, Alice Milliat organise les premiers Jeux Olympiques Féminins à Paris en 1922. Un véritable bras de fer s’engage entre le Comité Olympique et Alice Milliat pour une ouverture des JO aux femmes.
Ce documentaire sonore retrace l’histoire de l’entrée des femmes dans le sport de compétition et interroge aujourd’hui sur la parité dans le sport. Pourquoi a t-il fallu tant d’années avant la parité aux Jeux Olympiques? Quelles inégalités restreignent toujours les femmes quant à leur accès au sport de haut niveau en France ? Faut-il plus d’efforts pour être athlète de haut niveau lorsque l’on est une femme ? Y a t-il des freins culturels à l’accès des femmes au sport en compétition ? Sont-elles reconnues dans leur discipline et pour leurs compétences au sein des fédérations sportives de la même manière que les hommes ?
Assia Touati, nageuse de haut niveau aux dauphins du TOEC préparant les JO Paris 2024
Alexia Richard et Lézana Placette, équipe de France de Beach Volley préparant les JO Paris 2024
Léa Jamelot, kayakiste en course en ligne préparant les JO Paris 2024
Florence Carpentier, Maitresse de conférence à l’Université de Rouen, spécialiste de l’histoire du sport en particulier sur Jeux olympiques et les femmes dans le sport
Lucie Forte, sociologue du sport au laboratoire CRESCO de l’Université Paul Sabatier
Marie-François Potereau : Vice-présidente du CNOSF, en charge de Paris 2024 et de la mixité, ancienne sportive de haut niveau et première femme cadre technique régional en cyclisme
Jean-Pascal Crochet : coach, ancien head coach du sprint pour les JO de Tokyo en canoë-Kayak en ligne
Audrey Marangon : préparatrice physique de Léa Jamelot
Céline Rutler, arbitre national élite en route et piste et arbitre international en cyclo-cross et présidente du vélo club de Soultz
Sophie Saugrin : engagée dans le comité des hauts de France en cyclisme et dans le Comité féminin
Magali Dréan, ambassadrice de Vivre le Vélo au Féminin en île de France
Nathalie Thimel Blanchoz, bénévole dans la fédération française de cyclisme, vice présidente de la commission régionale du corps arbitral au niveau AURA en charge du BMX, membre du conseil fédéral du cyclisme, commission Agence Nationale du Sport (ANS)
– Archive sonore INA – Pierre de Coubertin et l’Olympisme moderne, 1935
A noter que ce documentaire sonore a été enregistré avant la démission, du 25 mai 2023 de Brigittes Enriques à son poste de présidente du CNOSF.
Avec le soutien de la DRAC Occitanie projet labellisé OLYMPIADE CULTURELLE – PARIS 2024
Rénovation urbaine ou pulvérisation humaine?
Que détruit-on quand on démolit un bâti ? Jacques habite dans le quartier de la Reynerie à Toulouse depuis 40 ans. Son immeuble est censé être détruit, cette année en 2023. Depuis, il milite avec un collectif d’architectes et d’habitant.es pour … Lire la suite
Que détruit-on quand on démolit un bâti ?
Jacques habite dans le quartier de la Reynerie à Toulouse depuis 40 ans. Son immeuble est censé être détruit, cette année en 2023. Depuis, il milite avec un collectif d’architectes et d’habitant.es pour défendre la rénovation des bâtiments de la Reynerie voués à la destruction. Lorsqu’il est question d’habitat, il ne s’agit pas de parler exclusivement des bâtiments, mais bien des personnes qui y vivent et qui doivent affronter la violence que représente la destruction de leurs bâtis.
Jacques, comme tant d’autres, se bat pour garder son appartement. Un appartement où il a vu le quartier se transformer, les arbres pousser, la vie évoluer. Face à la destruction, ce collectif se bat chaque jour pour une vision urbanistique différente, loin des profits, plus humaine et plus écologique.
Projet artistique : « Au fil des saisons ! »
C’est l’automne, les petites animaux de la forêt se préparent à l’hiver. Ils grattent, fouillent, furètent tous les recoins de la forêt à la recherche de leur provision pour l’hiver. La neige tombe et son beau manteau blanc recouvre les … Lire la suite
C’est l’automne, les petites animaux de la forêt se préparent à l’hiver. Ils grattent, fouillent, furètent tous les recoins de la forêt à la recherche de leur provision pour l’hiver. La neige tombe et son beau manteau blanc recouvre les belles couleurs de l’automne. Les arbres sans feuilles voient passer des promeneurs à pied ou à ski qui se réchauffent bien vite auprès du feu. Le printemps revient, les couleurs avec toutes ses fleurs. Nous entendons de nouveaux les insectes, les oiseaux et les amphibiens qui profitent de ce renouveau. Une porte s’ouvre sur l’été, les grandes vacances, et les plongeons dans la piscine sont rythmés par le chant des cigales au loin. Se rafraîchir fait du bien, se faire bercer par le son des vagues également. L’orage, la pluie tombe, les feuilles aussi, c’est l’automne qui revient. La boucle est bouclée et recommence, le vent souffle et les feuilles s’envolent !
Oeuvre collective réalisée dans le cadre du Passeport pour l’art 2022/2023 avec Yvonne Calsou, Artiste Plasticienne et Agnès Gontier, Autrice Sonore et les élèves de grandes sections de maternelle de l’école Calas à Toulouse. Projet porté par Résonance Sonore avec le soutien de la Mairie de Toulouse et la Drac Occitanie.
Bordelongue: « Faut tout un village pour éduquer quelqu’un. Tout un quartier aussi. »
Comment grandir dans un quartier comme celui de Bordelongue ?Deux jeunes se livrent sur leur quartier, leurs souvenirs et nous dévoilent leurs parcours. Tous les deux ont vécu leur enfance à Bordelongue. Un quartier qu’ils connaissent par cœur et qu’ils … Lire la suite
Comment grandir dans un quartier comme celui de Bordelongue ?
Deux jeunes se livrent sur leur quartier, leurs souvenirs et nous dévoilent leurs parcours. Tous les deux ont vécu leur enfance à Bordelongue. Un quartier qu’ils connaissent par cœur et qu’ils ont vu changé au fil du temps. Entre sentiment d’exclusion et recherche de bulles d’air permanente, ces deux parcours nous racontent la difficulté et la force d’être jeune, aujourd’hui, dans un quartier.
Paroles du réalisateur – Mathias Guilbaud
Ce tournage fut le plus atypique de tous. Nous avions rendez-vous en dehors du quartier, l’un est venu, l’autre est au téléphone. De plus, à la demande des deux personnes, j’ai dû transformer leurs voix pour les anonymiser. À mesure que le tournage avance, je comprends leurs raisons. Ils me racontent leurs histoires, leurs visions et je me sens alors terriblement chanceux d’avoir accès à ces mots sûrement difficiles à sortir. En les écoutant, ce n’est pas seulement de la chance que je ressens, mais aussi et surtout une nouvelle forme de compréhension des différentes dynamiques présentes.
Paroles de Marie-Christine Jaillet – Directrice de recherche au CNRS, Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST), Université de Toulouse
Être jeune
Difficile d’être jeune quand on habite un de ces quartiers trop souvent sous les feux d’une actualité qui les associe à la drogue, à la violence, à la délinquance. Bien difficile d’expliquer qu’ils valent beaucoup mieux que ce que l’on en dit, qu’ils ne se réduisent pas à leur « mauvaise réputation ». Celle-ci colle à la peau de leurs habitants comme un stigmate et leur tient lieu d’identité aux yeux de ceux qui n’y vivent pas et qui en restent à ce que les médias et la rumeur en rapportent. Comment dire qu’on y a appris, comme nulle part ailleurs, la diversité des cultures, des origines, la solidarité ? Pas d’angélisme cependant, l’échec scolaire n’en est pas absent, pas plus que le chômage, les petits boulots ou la précarité, qui constituent le quotidien d’une partie significative de la jeunesse des quartiers. Le deal lié à la drogue est, lui aussi, bien présent et avec lui la police. Face à face crispé le plus souvent. Comment, malgré tout, tracer son chemin ? Certains y parviennent, réussissant scolairement et professionnellement. Comment se retrouver entre « potes », pour vivre simplement « sa vie de jeune », sans susciter les soupçons, la méfiance, quand si peu de lieux le permettent ? Et quand on sort du quartier, comment trouver sa place alors qu’on a le sentiment d’être jugé, d’être peu considéré, que l’on est confronté aux discriminations, au racisme ? Face à ce « dehors » que l’on ressent comme si peu accueillant, la tentation est forte de se réfugier dans son « quartier cocon », au risque cependant de s’y enfermer…
Au moins, même si elle n’est pas « un long fleuve tranquille », ils en parlent, de leur vie dans ces quartiers, les garçons, quand les filles, elles, se taisent… Que raconteraient-elles de ces quartiers où, bien qu’elles y soient moins visibles, elles vivent ? Sans doute un autre récit…
« Les habitant-e-s se la racontent ! » : un projet porté par la Régie de Quartier Desbals Services et l’association Résonance Sonore Lauréates de l’appel à projet : « Mémoires des quartiers, histoires en mouvement » lancé par Toulouse Métropole – Exposition visuelle et sonore à la Bibliothèque Saint-Exupéry à Bagatelle du 4 avril au 9 mai 2023.
Papus: « De tout temps, ce quartier a toujours eu une forme de liberté », Rachid et Marion
Rachid et Marion travaillent à l’école Papus. Marion y a habité toute son enfance, Rachid, lui, pour l’avoir côtoyé toute sa vie, le connaît comme sa poche. Tous les deux nous livrent leurs rapports à ce quartier unique, sans barre … Lire la suite
Rachid et Marion travaillent à l’école Papus. Marion y a habité toute son enfance, Rachid, lui, pour l’avoir côtoyé toute sa vie, le connaît comme sa poche. Tous les deux nous livrent leurs rapports à ce quartier unique, sans barre d’immeuble, habillé de pavillons. Un quartier profondément marqué par l’usine AZF. Iels nous partagent leurs souvenirs de la disparition des commerces aux détails qui font que Papus, est Papus.
Paroles du réalisateur – Mathias Guilbaud
Si l’explosion d’AZF a éminemment transformé leurs vies, Rachid et Marion restent très attachés à ce quartier atypique. J’ai très vite ressenti que pour elleux, Papus était un quartier à part, différent et paisible. Au fur et à mesure de notre entretien, Rachid et Marion ont partagés leurs souvenirs, leurs regards sur ce quartier qui témoignent d’un passé commun. Iels ne viennent pas du même endroit, mais iels ont le même amour pour Papus, un amour qu’iels essayent de transmettre aux enfants de l’école où iels travaillent.
Paroles de Marie-Christine Jaillet – Directrice de recherche au CNRS, Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST), Université de Toulouse
Oui, Papus est un quartier singulier, non pas parce qu’il serait le seul à avoir une identité propre – c’est le cas de chacun de ces quartiers et, généralement, « c’est toujours mieux chez soi qu’à côté » – mais par sa forme : pas de ces tours ou barres, caractéristiques de cet urbanisme des années 1960, même si beaucoup ont, depuis, disparu du paysage urbain, mais des petits immeubles et un semis de maisons posés dans un grand parc… tout près de ce qui a été l’usine AZF (l’ONIA auparavant). Tout près, parce que Papus doit son existence à cette usine : elle a été construite pour ses ouvriers, à un moment où ils étaient nombreux à y travailler et où cette entreprise occupait une place importante dans l’économie locale. Les habitants partageaient leur quotidien à la fois à l’usine et dans le quartier.
Puis, quand les effectifs de l’usine se sont réduits, la gestion de la cité a changé de main et Papus s’est ouvert à d’autres populations sans lien avec l’entreprise. Bien qu’il ait à souffrir de la proximité de la rocade, sa « personnalité » singulière, plus proche de la « cité jardin » que de l’image du « grand ensemble », demeure. C’est ce qui peut expliquer l’attachement de Marion et Rachid qui, sans plus y habiter, continuent à le fréquenter quotidiennement parce qu’ils y travaillent. L’expérience des quartiers populaires c’est d’abord celle de ses habitants, mais c’est aussi celle de ceux qui y ont leur emploi et qui y passent une partie de leurs journées. C’est aussi, plus rarement, celle de ceux qui sont simplement de passage et le traversent.
« Les habitant-e-s se la racontent ! » : un projet porté par la Régie de Quartier Desbals Services et l’association Résonance Sonore Lauréates de l’appel à projet : « Mémoires des quartiers, histoires en mouvement » lancé par Toulouse Métropole – Exposition visuelle et sonore à la Bibliothèque Saint-Exupéry à Bagatelle du 4 avril au 9 mai 2023.
Les 10 ans de Résonance ça s’arrose !
Les 10 ans de Résonance Sonore ça s’est bien arrosé aujourd’hui !!! Merci d’avoir amené avec vous cette bonne humeur partagée sous la pluie autour de récits et sons du quartier et d’avoir persévéré jusqu’à la tempête finale pour se … Lire la suite
Les 10 ans de Résonance Sonore ça s’est bien arrosé aujourd’hui !!! Merci d’avoir amené avec vous cette bonne humeur partagée sous la pluie autour de récits et sons du quartier et d’avoir persévéré jusqu’à la tempête finale pour se réfugier au Centre Social où nous avons continué l’écoute et le partage des souvenirs du quartier autour d’un thé et d’un café et du gâteau ce Christiane ! Dans 15 jours, Mercredi 26 à 14H atelier d’écriture, au Centre Social de Bagatelle, avec Eliane sur ce que vous a inspiré cette balade ARROSEe DE RESONANCE SONORE – ARrOSER l’errANCE des SONs en OR . Merci au Centre social Bagatelle et à tous les courageux qui ont bravé le temps incertain et pluvieux pour finir ! Retours en images ….
« Les habitant-e-s se la racontent! » : Vernissage très réussi !
Merci !!! D’avoir été là si nombreux, les chaises ont manquées et ça fait plaisir d’être ensemble. Fier-e-s d’avoir partagé notre travail que nous préparons depuis des mois. Heureu-x-ses d’avoir des retours si touchants sur ce vernissage et sur les … Lire la suite
Merci !!! D’avoir été là si nombreux, les chaises ont manquées et ça fait plaisir d’être ensemble. Fier-e-s d’avoir partagé notre travail que nous préparons depuis des mois. Heureu-x-ses d’avoir des retours si touchants sur ce vernissage et sur les portraits sonores et photographiques. Merci à tous celles et ceux qui ont partagé leur ressenti sur leur quartier, de la poésie et leurs paroles. Merci à la Régie de Quartier Desbals Services et toutes son équipe, merci à la Mairie de toulouse à Toulouse Métropole, merci à la Bibliothèque Saint-Exupéry, merci à tous, pour nous avoir donner la possibilité de réaliser ce magnifique projet « Les habitants se la racontent ! » exposition sonore et photographique visible jusqu’au 9 mai à la bibliothèque Saint-Exupéry de Bagatelle ! A écouter et à voir absolument !!!!